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Honduras

L'ONU demande la fin du harcèlement de l'ambassade du Brésil

Article publié le 25/09/2009 Dernière mise à jour le 26/09/2009 à 00:47 TU

Le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné le harcèlement dont fait l'objet l'ambassade du Brésil à Tegucigalpa. Dans sa déclaration, le Conseil rappelle l'importance du respect de la loi internationale qui préserve l'intégrité des bâtiments diplomatiques. Le président élu du Honduras est toujours retranché à l'ambassade du Brésil et les forces du nouveau gouvernement du Honduras maintiennent la pression sur le bâtiment. Le Conseil de sécurité s'est réuni en urgence ce vendredi à la demande expresse du Brésil.

Des soldats gardent l'ambassade du Brésil de Tegucigalpa, le 25 septembre 2009.(Photo : Henry Romero / Reuters)

Des soldats gardent l'ambassade du Brésil de Tegucigalpa, le 25 septembre 2009.
(Photo : Henry Romero / Reuters)

Avec notre envoyée spéciale à New York, Anne Corpet

Les membres du Conseil de sécurité rappellent le principe de l'inviolabilité des bâtiments diplomatiques et condamnent les actes d'intimidation contre l'ambassade brésilienne.

Ils appellent le gouvernement de facto du Honduras à lui fournir tout se dont elle a besoin car l'approvisionnement de l'ambassade reste très compliqué à Tegucigalpa.

« Nous sommes toujours dans une situation où les mouvements de notre chargé d'affaires sont totalement restreints. Même pour recevoir de la nourriture ou des vêtements propres, nous devons passer par des organisations humanitaires. Donc tout cela est très gênant. C'est une violation de la Convention de Vienne et c'est pour cela que nous avons porté ce problème devant le Conseil de sécurité », s'est offusqué Celso Amorim, ministre brésilien des Affaires étrangères.

Dans leur déclaration, les membres du Conseil de sécurité citent également la nécessité de veiller à ce que les moyens de communications de l'ambassade brésilienne fonctionnent en permanence. Un point crucial pour permettre la poursuite des négociations.

Le Conseil de sécurité appelle enfin toutes les parties à rester calmes et à éviter toute action qui entraînerait une escalade de la situation.

 

Au Honduras, le président élu, Manuel Zelaya, réfugié à l'ambassade du Brésil à Tegucigalpa, a donné une interview exclusive à Angelica Pérez de la Rédaction en langue espagnole de RFI.