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Mauritanie / France

Le président Abdel Aziz en visite en France

par  RFI

Article publié le 25/10/2009 Dernière mise à jour le 25/10/2009 à 23:51 TU

Le président mauritanien Mohamed ould Abdel Aziz, le 19 juillet 2009.(Photo : AFP)

Le président mauritanien Mohamed ould Abdel Aziz, le 19 juillet 2009.
(Photo : AFP)

Le président mauritanien, Mohamed ould Abdel Aziz, débute ce mardi sa première visite officielle en France depuis son élection le 18 juillet dernier et son arrivée au pouvoir à la faveur d'un coup d'Etat en août 2008. Mohamed ould Abdel Aziz doit rencontrer son homologue français, le président Nicolas Sarkozy. Il devrait aussi être reçu par le Premier Ministre François Fillon, par le ministre des Affaires Etrangères, Bernard Kouchner et par le secrétaire d’Etat chargé de la Coopération, Alain Joyandet. Sa visite doit s’achever mercredi soir.

La première visite en France pour le président Abdel Aziz, moins de trois mois après son investiture, cette rencontre officielle prouve – si besoin est – que les relations entre Paris et Nouakchott sont à nouveau au beau fixe.

Après le coup d’Etat d’août 2008, la Mauritanie a traversé une longue période d’isolement diplomatique et économique. Les auteurs du coup d’Etat et leurs proches étaient alors officiellement persona non grata en France.

« Le but premier de cette rencontre parisienne est donc de renouer le contact, de rattraper le temps perdu », confie même le Premier ministre mauritanien. La relance de la coopération bilatérale sera bien-sûr au cœur des discussions, comme le confirme la présence à Paris du ministre mauritanien des Finances.

Autre grand dossier : celui de la sécurité au Sahel. « La coopération en matière de lutte contre le terrorisme doit être prochainement renforcée à travers des programmes de formation et de partage d’informations », confirme encore le Premier ministre.

Difficile de savoir si des choses concrètes ressortiront de cette première visite, si des contrats spécifiques seront signés. Les deux parties souhaitent en tout cas impulser une nouvelle dynamique politique dans leurs relations, effacer le tableau noir et tout reprendre à zéro.