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Revue de presse Afrique

Revue de presse Afrique du 29 octobre 2009

En Guinée, l’opposition a réussi son pari

Opération réussie pour la journée villes mortes en mémoire des victimes du massacre du 28 septembre à l’appel des Forces vives de la nation. Conakry était hier « à moitié paralysée » pour le site GuinéeNews. La capitale a tourné « au ralenti », pour Aminata, avec de nombreuses stations service, des commerces, mais aussi des administrations qui sont restés fermés. Preuve que la junte au pouvoir « a prêché dans le désert et qu'elle est désavouée une fois de plus par la population ». Frédéric Kolié, le ministre de l'Administration du territoire et des affaires politiques, avait demandé aux Guinéens de vaquer hier à leurs occupations comme d'habitude. En clair, de ne pas répondre à l'appel des Forces vives de la nation, rappelle GuinéeNews.

La Guinée est aussi sous le coup de sanctions imposées par l'Union européenne. Un embargo sur les armes a été décrété il y a deux jours. Des sanctions ciblées -des interdictions de visas- ont aussi été prises à l'encontre d'une quarantaine de membres de la junte. Le journaliste d'Aminata est allé prendre le pouls de l'opinion à ce sujet dans les rues de Conakry. Verdict : ces sanctions sont une bonne chose globalement pour les Guinéens interrogés. « Des décisions nobles, d'après Denise, mais qui restent insuffisantes ». « Il faudrait, ajoute cette enseignante, que l'Union africaine utilise des méthodes plus consistantes pour faire partir la junte ».

Les sanctions européennes contre la junte, « un coup d’épée dans l’eau »

Pour L'Observateur, quotidien de Ouagadougou, « les sanctions de l'Union européenne rejoignent celles déjà prises par la CEDEAO ». C'est « un coup d'épée dans l'eau ». La junte saura bien, en effet, trouver les moyens de contourner l'interdiction de visas. Et pour ce qui est de l'embargo sur les armes, « les marchands de mort sont passés maîtres dans la violation de ces embargos du côté de la Chine ou de l'Ukraine ».

« Tous les espoirs reposent donc sur le dialogue (NDLR : pour sortir la Guinée de la crise), d'après L'Observateur, à travers notamment la médiation engagée sous l'égide de la CEDEAO (…) Rendez vous donc à Ouagadougou la semaine prochaine », conclut le quotidien. Blaise Compaoré doit rencontrer les forces vives de la Nation.

Wade sort de ses gonds

Au Sénégal, pour le président Wade, l’affaire Segura est une affaire lassée. Il comptait s'en tenir à son communiqué publié avant-hier dans lequel il affirme que c'est son aide de camp qui s'est trompé sur le montant de la somme à donner au représentant du Fonds monétaire international. Plus de 130 000 euros.

Hier, il y a eu une conférence de presse sur la fracture numérique au Sénégal. Evidemment, tous les journalistes attendaient Abdoulaye Wade au tournant sur l'affaire Segura. Ils posent donc leurs questions « ce qui fait sortir le chef de l'Etat de ses gonds » raconte Walfadjiri. Abdoulaye Wade a quitté la salle et laissé en plan les journalistes.

Pour le journal Le Quotidien, « Segura a donc vraiment semé la pagaille à la tête de l'Etat ». Hier d'ailleurs avant la conférence de presse, petit lapsus présidentiel relevé par le journal. Abdoulaye Wade participait à un atelier. La séance est finie. Il invite alors les participants « à aller prendre le dîner » et ce à 1 heure de l'après midi (!) Comme quoi Abdoulaye Wade n'est pas au meilleur de sa forme en ce moment.

Ravalomanana réclame le départ de Rajoelina

Grande interview à lire dans le journal français Le Monde de Marc Ravalomanana. Le président déchu de Madagascar accuse la France d'avoir organisé son renversement. Il pose aussi ses conditions pour participer à la Transition dans la Grande Ile. « Le putschiste Andry Rajoelina doit quitter son poste de président de Transition ».

Marc Ravalomanana compte « reprendre les débats depuis le début » analyse L'Express de Madagascar. « Il conteste tout ce qui a été décidé le 6 octobre dernier » (NDLR : l'attribution des trois postes clés : président, vice président et premier ministre de la Transition). En clair, « il fait monter les enchères » affirme une source diplomatique occidentale citée par Le Monde avant la distribution des postes au sein des autres ministères. Ce sera lors du  prochain sommet d'Addis Abeba sous l'égide du Groupe International de Contact du 3 au 5 novembre.

« Le président déchu chercherait aussi à obtenir des garanties sur la préservation de ses biens, toujours d'après le quotidien français. Marc Ravalomanana est propriétaire du groupe agroalimentaire TIKO. Sa fortune personnelle est estimée à plusieurs millions d'euros ce qui constitue un atout essentiel s'il décide de se présenter lors de la prochaine élection présidentielle ».


par Céline  Missoffe

[29/10/2009]


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