Kosovo
Une agence pour les Balkans
Le 4 juin dernier, lors du Conseil européen de Cologne, les chefs d'Etat et de gouvernement des Quinze avaient expressément demandé à Bruxelles la création d'une Agence européenne de reconstruction pour les Balkans. Le 23 juin dernier, la Commission européenne a répondu à leur attente en créant officiellement cette Agence.
L'Agence européenne de reconstruction pour les Balkans disposerait, selon des premières estimations, d'un budget de 500 à 700 millions d'euros pour trois ans, hors aide humanitaire. Cette somme a été évaluée en fonction de l'expérience acquise des Quinze dans la mise en £uvre des programmes de reconstruction en Bosnie-Herzégovine. Mais le budget précis et définitif sera fixé plus tard, «après l'évaluation des dégâts sur le terrain » a déclaré Hans van den Broek, commissaire européen aux relations avec les pays de l'Est.
L'Agence européenne de reconstruction s'occuperait d'abord du Kosovo avant d'étendre ensuite son activité à tous les pays de la région, hormis la Serbie «car il est hors de question de renforcer le régime de Milosevic et le Monténégro car il ne s'agit pas d'un Etat indépendant», a déclaré Hans van den Broek. Elle devrait être opérationnelle dès septembre ou octobre prochain et sera installée à Salonique, en Grèce. Son but¯: mettre en £uvre rapidement un grand nombre de projets et coordonner l'intervention ponctuelle de 200 à 300 experts spécialisés dans des domaines divers (ingénieurs, démineurs, architectes, agronomes, assistantes socialesà) qui travailleront activement à la reconstruction de la région.
En attendant que cela se mette progressivement en place, une task force sera à pied d'£uvre dès le mois de juillet afin de mener les premières actions concrètes et préparer la mise en place de cette Agence. Ladite task force sera constituée de l'Union européenne et de la Banque Mondiale et dirigée par Marc Franco (ancien directeur du programme Phare d'aide à l'Europe centrale et orientale et actuel directeur de la politique régionale et de cohésion de la Commission),
La Commission européenne a proposé que ce nouvel organisme soit chapeauté par un conseil d'administration composé de ses services et de représentants des Etats membres, qui fixerait le budget annuel et les grandes orientations de la reconstruction. Une fois sa tâche accomplie, l'Agence sera dissoute.
L'Agence européenne de reconstruction s'occuperait d'abord du Kosovo avant d'étendre ensuite son activité à tous les pays de la région, hormis la Serbie «car il est hors de question de renforcer le régime de Milosevic et le Monténégro car il ne s'agit pas d'un Etat indépendant», a déclaré Hans van den Broek. Elle devrait être opérationnelle dès septembre ou octobre prochain et sera installée à Salonique, en Grèce. Son but¯: mettre en £uvre rapidement un grand nombre de projets et coordonner l'intervention ponctuelle de 200 à 300 experts spécialisés dans des domaines divers (ingénieurs, démineurs, architectes, agronomes, assistantes socialesà) qui travailleront activement à la reconstruction de la région.
En attendant que cela se mette progressivement en place, une task force sera à pied d'£uvre dès le mois de juillet afin de mener les premières actions concrètes et préparer la mise en place de cette Agence. Ladite task force sera constituée de l'Union européenne et de la Banque Mondiale et dirigée par Marc Franco (ancien directeur du programme Phare d'aide à l'Europe centrale et orientale et actuel directeur de la politique régionale et de cohésion de la Commission),
La Commission européenne a proposé que ce nouvel organisme soit chapeauté par un conseil d'administration composé de ses services et de représentants des Etats membres, qui fixerait le budget annuel et les grandes orientations de la reconstruction. Une fois sa tâche accomplie, l'Agence sera dissoute.
par Clarisse Vernhes
Article publié le 30/06/1999