par RFI
Article publié le 20/11/2007 Dernière mise à jour le 20/11/2007 à 22:54 TU
La nouvelle politique agricole commune (PAC) devra créer les conditions d'une agriculture plus compétitive et plus respectueuse de l'environnement.
La Commission doit dévoiler ses intentions et donner le coup d'envoi de ce bilan de santé. Accompagné d'une longue période de consultations, il doit aboutir, au printemps 2008, à des propositions législatives.
L'objectif étant de parvenir à des prises de décisions à la fin de l'année prochaine. Un processus qui se déroule alors que la France, qui est la première puissance agricole européenne, et aussi la première bénéficiaire de la PAC assurera la présidence tournante de l'Union européenne.
Et elle entend bien tirer avantage de cette présidence pour défendre ses intérêts. Une réforme qui intervient en tout cas dans un contexte agricole mondial où la demande explose et excède souvent l'offre.
L'UE a, pendant des décennies, mené une politique visant à limiter sa production pour éviter les excédents. Elle peut désormais commencer à lâcher la bride. Ses agriculteurs entrevoient la possibilité de vivre de leurs denrées et de cesser de dépendre des subventions qui représentent environ la moitié de leurs revenus.