par Christian Sotty
Article publié le 21/11/2007 Dernière mise à jour le 21/11/2007 à 09:00 TU
D’une manière générale, les cellules souches sont considérées par les chercheurs comme une possible panacée face à certaines maladies, dans la mesure où elles peuvent évoluer en cellules de 220 types différents dans le corps humain.
Elles constituent en quelque sorte la « brique » de base du vivant, une cellule souche pouvant se transformer selon les besoins en cellule de foie, de muscle, de cœur, d’ongle, de cheveu, de rétine ou de tout autre organe de notre corps. Le problème, c’est qu’on ne trouve pas facilement ce genre de cellules qui foisonnent naturellement à l’état embryonnaire dans les fœtus ou dans le cordon ombilical des bébés.
Une promesse pour la réparation d’organes
Directeur de l’Institut Cochin de génétique moléculaire
« Dans des cellules de peau, le transfert de seulement quatre gènes permet de transformer ces cellules en cellules souches. »
C’est dire l’importance de la découverte qui offrirait donc aux chercheurs une nouvelle voie, quasi industrielle, dans la mesure où ce genre de cellules souches seraient produites à partir de l’épiderme humain. En outre, cette nouvelle technique, une fois améliorée, permettrait de créer des cellules souches ayant le code génétique du patient, donc sans aucun risque de rejet de l’organisme.
Grâce à ces nouvelles cellules « épidermiques », les scientifiques auraient un accès plus facile à ce type de souches dont on attend beaucoup dans la lutte contre le cancer, la maladie d’Alzheimer, celle de Parkinson, voire même le diabète, l’arthrite et les maladies cardiaques.
12/11/2007 à 18:27 TU