par RFI
Article publié le 08/02/2008 Dernière mise à jour le 13/02/2008 à 09:11 TU
Pour les anti-OGM, comme le sénateur Vert jacques Muller, par exemple, le projet de loi qui doit être discuté à partir du 1er avril par l’Assemblée nationale, qui propose de donner un cadre juridique pour permettre la culture des OGM et l’expérimentation en plein champs, ne tient pas compte des recommandations de la Haute autorité provisoire. Cette dernière avait pourtant déjà rendu un premier avis qui avait amené la France à demander l’interdiction du Maïs Monsanto 810.
C'est un projet de loi qui va organiser la coexistence entre les cultures OGM et non-OGM.
Luc Manil, responsable d’un programme dirigé par le ministère de l’Agriculture, celui de l’Ecologie et le Muséum national d’Histoire naturelle, étudie l’impact des nouvelles pratiques culturales, notamment l’utilisation des graines d’OGM, sur l’entomophone, c’est-à-dire les populations d’insectes.
entomologiste, lépidoptériste.
« Des études ont montré que certains papillons peuvent avoir un développement ralenti voire une surmortalité dans le cas de l'utilisation de certains OGM. »
Quant à savoir si les organismes génétiquement modifiés représentent un danger pour la santé humaine, sa réponse reste nuancée.
entomologiste, lépidoptériste.
« Ce n'est pas la pratique des OGM quand elle permet d'éviter les pesticides qui pose problème, mais l'augmentation de ceux-ci dans des subtances ensuite consommées. »
Pour en savoir plus:
Sur le projet de loi : (cliquez ici)
Site des Lépidoptéristes parisiens (cliquez ici)
Site de l'Opie-Languedoc Roussillon (cliquez ici)
Autour des OGM ...
« La Haute autorité confirme qu'il existe des éléments scientifiques nouveaux et que sur certains points, il existe des doutes sérieux. »
10/01/2008 par Arnaud Jouve