par Solenn Honorine
Article publié le 15/05/2009 Dernière mise à jour le 15/05/2009 à 09:59 TU
Pour un archipel de 17 000 îles, réchauffement climatique rime avec montée du niveau de la mer et perte de vastes territoires. L’océan est donc un souci prioritaire en Indonésie, et Jakarta souligne le « succès » de la conférence de Manado.
Premier pas vers Copenhague, en décembre prochain ...
Pour la première fois, la communauté internationale a souligné les risques que le réchauffement climatique fait peser sur la vie marine et, par effet de ricochet, sur les populations humaines qui vivent près des côtes. Pas de décision concrète toutefois pour aider les pays les plus vulnérables – généralement des pays en développement – à s’adapter aux conséquences du réchauffement climatique : déplacer leurs habitants menacés par la montée des mers, protéger leurs mangroves ou récifs coralliens.
Il faut dire que la déclaration de Manado était surtout un premier pas, prélude aux discussions qui auront lieu à Copenhague en décembre prochain, et devront aboutir à un nouveau protocole pour remplacer celui de Kyoto pour la gestion des émissions de carbone. Ce sera là que les nations devront s’engager formellement dans la lutte contre le réchauffement climatique, qu’elles prennent, ou non, en compte les mers du globe. Celles-ci absorbent un tiers du carbone émis dans l’atmosphère, mais à cause de la pollution qui fragilise l’équilibre écologique des océans, cette fonction d evient de plus en plus difficile à remplir.
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