par Charlotte Alix
Article publié le 02/10/2009 Dernière mise à jour le 02/10/2009 à 16:17 TU
On sait depuis quelques années que le secret de la longévité, c'est la réduction des apports caloriques sur l'organisme.
Des études antérieures menées sur des souris et sur des singes ont d’ailleurs montré que réduire de 30% les calories absorbées, pouvait allonger la vie de ces animaux jusqu’à 40%, en leur évitant ces maladies liées à la vieillesse.
Les chercheurs britanniques qui ont conduit l’étude publiée ce vendredi ont montré qu’une manipulation génétique bloquant la production d’une protéine appelée S6K1 produit des résultats similaires sur des souris femelles.
Voie ouverte à des traitements anti-vieillissement
D’après leurs observations, « Les souris qui ne produisaient pas de protéine S6K1 ont vécu plus longtemps, étaient plus minces, plus actives et généralement en meilleure santé que les souris du groupe témoins ».
Bizarrement, les résultats sont moins concluants sur les souris mâles, même si leurs cellules lymphocytes T, importantes pour le système immunitaire, étaient plus saines que celles des souris témoins.
Le vieillissement est un processus complexe et assez mal connu. Mais ce qu’ont découvert ces chercheurs pourraient ouvrir la voie à des traitements anti-vieillissement.
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