Concorde
Le sort du Concorde en suspens<br>
La suspension des vols Concorde d'Air France doit-elle être levée ou maintenue ? C'est à cette question difficile que les experts ont été invités à répondre lundi à Paris, près d'une semaine après la catastrophe de Gonesse, dans laquelle 113 personnes ont péri.
Les débats s'annoncent difficiles. La réunion des experts et des enquêteurs français et britanniques, entamée ce lundi tôt dans la matinée au siège de la Direction générale de l'aviation civile à Paris, devait se poursuivre tard dans la soirée.
On attend des experts des propositions sur des mesures techniques visant à renforcer la sécurité, permettant ainsi au ministre des Transports de décider si oui ou non le maintien de la suspension des vols de Concorde est nécessaire. L'avenir de l'avion supersonique est en jeu et les conclusions des experts décideront du sort de l'avion des superlatifs, fleuron de l'aéronautique franco-britannique.
De son côté, la compagnie British Airways maintient ses vols comme elle l'a fait dès le lendemain du crash du Concorde d'Air France, et ce, en dépit de trois incidents survenus au cours du week-end. Un appareil de la compagnie britannique en route pour New York, a du être dérouté vers un aéroport canadien, en raison d'une odeur persistante de carburant à bord du supersonique.
Parallèlement une autre réunion, destinée à faire le point sur l'enquête, était prévue ce même jour au siège de l'inspection générale de l'aviation civile et de la météorologie, à Paris toujours. L'enquête en cours, diligentée par le Bureau enquêtes-accidents a déjà révélé une série de défaillances, dont l'éclatement d'un pneu, la paralysie du train d'atterrissage et les pannes des moteurs, au décollage de l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle. De son côté le syndicat des pilotes d'Air France s'est prononcé pour une prolongation de la suspension des Concorde français.
Quelque 48 heures après la catastrophe, plusieurs questions autour de la sécurité dans les airs mais aussi à terre ont été soulevées.
Les habitants de la ville de Gonesse, épargnée de justesse par le Concorde qui s'est écrasé sur un hôtel, ont défilé silencieusement, avec à la clé cette interrogation : faut-il supprimer les aéroports urbainsß?
Enfin, le ministre des Transports doit se prononcer «avant la fin de l'été», sur la pertinence d'un troisième aéroport français. La France première destination touristique mondiale, draine chaque année 44 millions de passagers dans le seul aéroport de Roissy, soit 1ß350 décollages et atterrissages quotidiens.
On attend des experts des propositions sur des mesures techniques visant à renforcer la sécurité, permettant ainsi au ministre des Transports de décider si oui ou non le maintien de la suspension des vols de Concorde est nécessaire. L'avenir de l'avion supersonique est en jeu et les conclusions des experts décideront du sort de l'avion des superlatifs, fleuron de l'aéronautique franco-britannique.
De son côté, la compagnie British Airways maintient ses vols comme elle l'a fait dès le lendemain du crash du Concorde d'Air France, et ce, en dépit de trois incidents survenus au cours du week-end. Un appareil de la compagnie britannique en route pour New York, a du être dérouté vers un aéroport canadien, en raison d'une odeur persistante de carburant à bord du supersonique.
Parallèlement une autre réunion, destinée à faire le point sur l'enquête, était prévue ce même jour au siège de l'inspection générale de l'aviation civile et de la météorologie, à Paris toujours. L'enquête en cours, diligentée par le Bureau enquêtes-accidents a déjà révélé une série de défaillances, dont l'éclatement d'un pneu, la paralysie du train d'atterrissage et les pannes des moteurs, au décollage de l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle. De son côté le syndicat des pilotes d'Air France s'est prononcé pour une prolongation de la suspension des Concorde français.
Quelque 48 heures après la catastrophe, plusieurs questions autour de la sécurité dans les airs mais aussi à terre ont été soulevées.
Les habitants de la ville de Gonesse, épargnée de justesse par le Concorde qui s'est écrasé sur un hôtel, ont défilé silencieusement, avec à la clé cette interrogation : faut-il supprimer les aéroports urbainsß?
Enfin, le ministre des Transports doit se prononcer «avant la fin de l'été», sur la pertinence d'un troisième aéroport français. La France première destination touristique mondiale, draine chaque année 44 millions de passagers dans le seul aéroport de Roissy, soit 1ß350 décollages et atterrissages quotidiens.
par Sylvie Berruet
Article publié le 31/07/2000