Concorde
Questions de sécurité<br>
La catastrophe du Concorde d'Air France, survenue en plein c£ur des vacances estivales, où le trafic aérien connaît sa plus grande affluence, continue de susciter, quelques jours après le drame, plusieurs questions autour du thème de la sécurité, dans les airs mais aussi à terre.
Au-delà du choc provoqué par le crash du supersonique, qui n'a fait aucun survivant, l'heure est désormais aux interrogations. L'enquête en cours, diligentée par le Bureau enquêtes-accidents, commence a révéler une série de défaillances.
Si les enquêteurs vont vite dans leur travail de fourmi, les conclusions de leurs investigations permettront de comprendre comment l'appareil réputé le plus sûr au monde s'est révélé faillible. Fleuron de l'aéronautique, né d'une collaboration franco-britannique, le Concorde planait avec majesté dans les cieux depuis trente ans, sans avoir connu le moindre accident. C'était le symbole du luxe et de la technologie. D'où la stupeur.
Quel est aujourd'hui l'avenir du supersonique dont treize exemplaires sont exploités par British Airways et Air France? La fin du bel oiseau blanc a-t-elle sonnéß? L'avion des superlatifs doit-il rester dans les hangars et céder la place à un supersonique deuxième générationß?
Dans cette catastrophe qui a endeuillé l'Allemagne et le monde de l'aéronautique, le pire a pourtant été évité. En s'écrasant sur un hôtel, près de l'aéroport parisien de Roissy-Charles de Gaulle, le Concorde a épargné de justesse la ville de Gonesse. Ses habitants ont organisé une marche de protestation vendredi. A la clé, cette interrogation: faut-il supprimer les aéroports urbainsß?
Enfin, autre question qui se pose aux responsables des Transports: quid d'un troisième aéroport dans la région parisienneß? La France rappelons-le, est la première destination touristique du monde et draine chaque année des millions de voyageurs. Un troisième aéroport permettrait d'alléger le trafic aux abords de Paris. Le trafic aérien augmente de manière permanente. Le seul aéroport de Roissy accueille près de 44 millions de passagers chaque année, ce qui équivaut à quelque 1ß350 décollages et atterrissages chaque jour. Outre les nuisances sonores subies par les communes situées aux abords des aéroports, c'est clairement la sécurité qui est aujourd'hui montrée du doigt. Le crash du Concorde a ravivé la polémique et le ministère des Transports s'est engagé à prendre une décision dans les prochaines semaines sur l'éventuelle construction d'un troisième aéroport.
Si les enquêteurs vont vite dans leur travail de fourmi, les conclusions de leurs investigations permettront de comprendre comment l'appareil réputé le plus sûr au monde s'est révélé faillible. Fleuron de l'aéronautique, né d'une collaboration franco-britannique, le Concorde planait avec majesté dans les cieux depuis trente ans, sans avoir connu le moindre accident. C'était le symbole du luxe et de la technologie. D'où la stupeur.
Quel est aujourd'hui l'avenir du supersonique dont treize exemplaires sont exploités par British Airways et Air France? La fin du bel oiseau blanc a-t-elle sonnéß? L'avion des superlatifs doit-il rester dans les hangars et céder la place à un supersonique deuxième générationß?
Dans cette catastrophe qui a endeuillé l'Allemagne et le monde de l'aéronautique, le pire a pourtant été évité. En s'écrasant sur un hôtel, près de l'aéroport parisien de Roissy-Charles de Gaulle, le Concorde a épargné de justesse la ville de Gonesse. Ses habitants ont organisé une marche de protestation vendredi. A la clé, cette interrogation: faut-il supprimer les aéroports urbainsß?
Enfin, autre question qui se pose aux responsables des Transports: quid d'un troisième aéroport dans la région parisienneß? La France rappelons-le, est la première destination touristique du monde et draine chaque année des millions de voyageurs. Un troisième aéroport permettrait d'alléger le trafic aux abords de Paris. Le trafic aérien augmente de manière permanente. Le seul aéroport de Roissy accueille près de 44 millions de passagers chaque année, ce qui équivaut à quelque 1ß350 décollages et atterrissages chaque jour. Outre les nuisances sonores subies par les communes situées aux abords des aéroports, c'est clairement la sécurité qui est aujourd'hui montrée du doigt. Le crash du Concorde a ravivé la polémique et le ministère des Transports s'est engagé à prendre une décision dans les prochaines semaines sur l'éventuelle construction d'un troisième aéroport.
par Sylvie Berruet
Article publié le 28/07/2000