Sécurité alimentaire
Un catalogue de négligences
Les critiques émises dans le rapport publié jeudi par Lord Nicholas Phillips, après deux ans et demi d'enquête, sur la gestion de la crise de la vache folle par le gouvernement conservateur de l'époque constituent un catalogue d'erreurs, de négligences et de retards mais excluent toute volonté délibérée de cacher la vérité au public.
Avant tout, le gouvernement est accusé d'avoir minimisé le lien entre l'ESB et sa variante humaine empêchant le consommateur de percevoir les risques causés par la maladie de la vache folle. Pour éviter une réaction de panique les responsables ont tardé à rendre publics les risques
pour la santé publique.
L'interdiction à la consommation humaine, entrée en vigueur en 1989, d'abats bovins tels la cervelle et la moelle épinière a été mal appliquée.
La mauvaise communication entre les différents ministères a abouti au fait que le ministère de la Santé n'a pas été tenu informé de l'accumulation de preuves de l'existence d'un lien entre l'ESB et la
maladie de Creutzfeldt-Jakob.
Aucune stratégie pour faire face à l'éventualité d'une transmission de la maladie par la viande de boeuf infectée, y compris plusieurs années après l'émergence des premiers soupçons, n'a été mise en place. D'ailleurs, le gouvernement a perdu trop de temps avant d'écouter les premiers avis scientifiques et de mettre en oeuvre des mesures de prévention.
Enfin, retards et démentis du gouvernement et des services publics ont conduit l'opinion publique à ne plus apporter de crédit aux déclarations ultérieures.
pour la santé publique.
L'interdiction à la consommation humaine, entrée en vigueur en 1989, d'abats bovins tels la cervelle et la moelle épinière a été mal appliquée.
La mauvaise communication entre les différents ministères a abouti au fait que le ministère de la Santé n'a pas été tenu informé de l'accumulation de preuves de l'existence d'un lien entre l'ESB et la
maladie de Creutzfeldt-Jakob.
Aucune stratégie pour faire face à l'éventualité d'une transmission de la maladie par la viande de boeuf infectée, y compris plusieurs années après l'émergence des premiers soupçons, n'a été mise en place. D'ailleurs, le gouvernement a perdu trop de temps avant d'écouter les premiers avis scientifiques et de mettre en oeuvre des mesures de prévention.
Enfin, retards et démentis du gouvernement et des services publics ont conduit l'opinion publique à ne plus apporter de crédit aux déclarations ultérieures.
par Francine Quentin
Article publié le 27/10/2000