Etats-Unis
La semaine décisive
A quelques jours de l'élection présidentielle américaine, le match entre les deux candidats Bush et Gore est très serré. En effet, les sondages continuent de mettre les deux hommes dans un mouchoir de poche, tout en concédant un léger avantage au gouverneur du Texas. A ce stade de la campagne, il s'agit de se rallier les votes des minorités ou des indécis qui feront la différence.
Le combat aura lieu jusqu'au bout. Les deux candidats sont toujours au coude à coude dans les sondages, bien que Bush bénéficie d'une très légère avance. Selon le Washington Post, le républicain Bush a 47% des intentions de vote contre 46% pour le démocrate Gore, mais la marge d'erreur est de 3%. Selon une enquête USA Today/CNN/Gallup Bush mène encore avec 47% des voix contre 44% avec une marge d'erreur de plus ou moins 2%.
A quelques jours du scrutin présidentiel le plus serré depuis 40 ans, George W. Bush et Al Gore redoublent d'efforts pour tenter de convaincre les électeurs indécis où ceux des Etats au poids électoral important comme la Californie. Cet Etat qui désigne 54 des 270 « grands électeurs » nécessaires pour être élu président attire toutes les convoitises. La Californie généralement acquise aux démocrates fait l'objet d'une active campagne des républicains. George Bush junior s'y est rendu lundi obligeant Al Gore à modifier son emploi du temps surchargé pour y apparaître malgré tout mardi. Ce chassé-croisé à une semaine du scrutin témoigne bien de l'importance de cet Etat, le plus peuplé des Etats-Unis. Pour le moment, le vice-président y dispose d'une avance de cinq à sept points sur le gouverneur du Texas. Mais d'autres Etats demeurent incertains comme la Floride, le Michigan, la Pennsylvanie, le Wisconsin, l'Ohio, l'Oregon, le Missouri, l'Etat de Washington et même le Tennessee d'où Al Gore est originaire.
Les Noirs et les femmes feront la différence
A ce stade avancé de la campagne d'autres inconnues demeurent : le vote noir et celui des femmes. La communauté noire américaine, qui avait voté à 90% pour Bill Clinton lors des élections de 1992 et de 1996, ne semble pas aussi déterminée à voter pour Al Gore cette fois-ci. En Floride, le soutien mitigé de cette minorité au candidat démocrate risque de faire basculer l'Etat dans le camp des républicains. Pour essayer de pallier ce désagrément, Bill Clinton a multiplié les déplacements dans le pays, sans toutefois apparaître aux côtés d'Al Gore, pour convaincre l'électorat noir d'aller voter le 7 novembre.
Une même incertitude entoure le vote des femmes. Plus nombreuses, elles votent traditionnellement plus que les hommes mais leur vote apparaît plus que jamais indécis.
Selon le Washington Post, les deux états-majors de campagne démocrate et républicain vont dépenser environ cent millions de dollars au cours de la prochaine semaine en spots électoraux afin de s'attirer le vote des indécis.
L'élection au Congrès, qui se tient en même temps que l'élection présidentielle, est elle aussi imprévisible. Les républicains y sont majoritaires depuis 1994 et détiennent onze sièges de plus que les démocrates à la Chambre des Représentants et huit de plus au Sénat.
A quelques jours du scrutin présidentiel le plus serré depuis 40 ans, George W. Bush et Al Gore redoublent d'efforts pour tenter de convaincre les électeurs indécis où ceux des Etats au poids électoral important comme la Californie. Cet Etat qui désigne 54 des 270 « grands électeurs » nécessaires pour être élu président attire toutes les convoitises. La Californie généralement acquise aux démocrates fait l'objet d'une active campagne des républicains. George Bush junior s'y est rendu lundi obligeant Al Gore à modifier son emploi du temps surchargé pour y apparaître malgré tout mardi. Ce chassé-croisé à une semaine du scrutin témoigne bien de l'importance de cet Etat, le plus peuplé des Etats-Unis. Pour le moment, le vice-président y dispose d'une avance de cinq à sept points sur le gouverneur du Texas. Mais d'autres Etats demeurent incertains comme la Floride, le Michigan, la Pennsylvanie, le Wisconsin, l'Ohio, l'Oregon, le Missouri, l'Etat de Washington et même le Tennessee d'où Al Gore est originaire.
Les Noirs et les femmes feront la différence
A ce stade avancé de la campagne d'autres inconnues demeurent : le vote noir et celui des femmes. La communauté noire américaine, qui avait voté à 90% pour Bill Clinton lors des élections de 1992 et de 1996, ne semble pas aussi déterminée à voter pour Al Gore cette fois-ci. En Floride, le soutien mitigé de cette minorité au candidat démocrate risque de faire basculer l'Etat dans le camp des républicains. Pour essayer de pallier ce désagrément, Bill Clinton a multiplié les déplacements dans le pays, sans toutefois apparaître aux côtés d'Al Gore, pour convaincre l'électorat noir d'aller voter le 7 novembre.
Une même incertitude entoure le vote des femmes. Plus nombreuses, elles votent traditionnellement plus que les hommes mais leur vote apparaît plus que jamais indécis.
Selon le Washington Post, les deux états-majors de campagne démocrate et républicain vont dépenser environ cent millions de dollars au cours de la prochaine semaine en spots électoraux afin de s'attirer le vote des indécis.
L'élection au Congrès, qui se tient en même temps que l'élection présidentielle, est elle aussi imprévisible. Les républicains y sont majoritaires depuis 1994 et détiennent onze sièges de plus que les démocrates à la Chambre des Représentants et huit de plus au Sénat.
par Clarisse Vernhes
Article publié le 01/11/2000