Etats-Unis
Floride : l'imbroglio juridique
On compte, on recompte, on n'arrête pas de compter dans les comtés de Floride ! Une semaine, jour pour jour après le scrutin, on ne connaît toujours pas le nom du 43ème président des Etats-Unis. Des premiers résultats préliminaires donnent 300 voix d'avance à George W. Bush, mais le décompte est loin d'être fini.
La Floride reste, pour l'instant, le pire des cauchemars des démocrates et des républicains. Celui des deux candidats qui remportera cet Etat et ses 25 « grands électeurs » sera élu président. Alors que 148 millions d'électeurs américains attendent avec une impatience non dissimulée la proclamation définitive des résultats, le décompte continue d'avoir lieu.
Mardi soir, selon un décompte provisoire, annoncé par la secrétaire d'Etat de Floride (ministre de l'Intérieur), Katherine Harris, le gouverneur du Texas conservait une légère avance de 300 voix (sur six millions de bulletins de vote) sur le vice-président. Un chiffre découlant des résultats divulgués mardi après-midi par l'ensemble des 67 comtés. Mais, trois de ces comtés : Palm Beach, Miami-Dade et Broward pourraient encore être amenés à dépouiller des bulletins.
Dans une position pour le moins délicate et inédite, les juges, à qui va échoir la désignation du futur président américain, hésitent à trancher pour l'un ou pour l'autre et multiplient les décisions ambiguës en se renvoyant la balles : ce qui laisse tout le loisirs aux démocrates et aux républicains de multiplier les appels en justice.
Le processus électoral dans l'impasse
Officiellement, Katherine Harris, responsable politique lié aux républicains, avait fixé l'échéance pour la fin du recomptage des bulletins à mardi soir 17h, heure locale. Le juge Terry Lewis, saisi par le camp démocrate, avait confirmé cette décision. Mais ce dernier a cependant et contre toute attente, estimé que les comtés où le dépouillement posait problème pouvaient soumettre des résultats amendés ou corrigés après ce délai.
D'autre part, outre le comté de Volusia qui a décidé de faire appel, celui de Palm Beach réclame un nouveau décompte arguant du fait que les bulletins, trop compliqués, avaient contribué à induire les électeurs en erreur. La bataille juridique a donc pris toute sa dimension et les commissions électorales, soumises à une pression énorme, ne savent plus sur quel pied danser et quelle attitude adoptée.
Républicains et démocrates se font face et les deux camps ne sont pas prêts de fléchir. Les appels juridiques successifs des uns et des autres pourraient entraîner la résolution de ce litige au niveau fédéral, c'est-à-dire au niveau de la Cour suprême des Etats-Unis.
Mardi soir, selon un décompte provisoire, annoncé par la secrétaire d'Etat de Floride (ministre de l'Intérieur), Katherine Harris, le gouverneur du Texas conservait une légère avance de 300 voix (sur six millions de bulletins de vote) sur le vice-président. Un chiffre découlant des résultats divulgués mardi après-midi par l'ensemble des 67 comtés. Mais, trois de ces comtés : Palm Beach, Miami-Dade et Broward pourraient encore être amenés à dépouiller des bulletins.
Dans une position pour le moins délicate et inédite, les juges, à qui va échoir la désignation du futur président américain, hésitent à trancher pour l'un ou pour l'autre et multiplient les décisions ambiguës en se renvoyant la balles : ce qui laisse tout le loisirs aux démocrates et aux républicains de multiplier les appels en justice.
Le processus électoral dans l'impasse
Officiellement, Katherine Harris, responsable politique lié aux républicains, avait fixé l'échéance pour la fin du recomptage des bulletins à mardi soir 17h, heure locale. Le juge Terry Lewis, saisi par le camp démocrate, avait confirmé cette décision. Mais ce dernier a cependant et contre toute attente, estimé que les comtés où le dépouillement posait problème pouvaient soumettre des résultats amendés ou corrigés après ce délai.
D'autre part, outre le comté de Volusia qui a décidé de faire appel, celui de Palm Beach réclame un nouveau décompte arguant du fait que les bulletins, trop compliqués, avaient contribué à induire les électeurs en erreur. La bataille juridique a donc pris toute sa dimension et les commissions électorales, soumises à une pression énorme, ne savent plus sur quel pied danser et quelle attitude adoptée.
Républicains et démocrates se font face et les deux camps ne sont pas prêts de fléchir. Les appels juridiques successifs des uns et des autres pourraient entraîner la résolution de ce litige au niveau fédéral, c'est-à-dire au niveau de la Cour suprême des Etats-Unis.
par Clarisse Vernhes
Article publié le 15/11/2000