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Immigration

Les réactions politiques

Suite à l'échouage de l'East Sea, les réactions des hommes politiques français ne se sont pas faites attendre.
Jacques Chirac - Président de la République
«Je suis profondément scandalisé par cet événement sans précédent en France (à) Il marque la plus totale absence de scrupule de ceux qui font commerce de la misère d'autrui (à) Il est indispensable que la communauté internationale se mobilise pour prévenir ce type de situation et en sanctionner les responsables».

Lionel Jospin - Premier ministre
«Le choix premier du gouvernement a été celui de l'humanitaire, d'accueillir humainement ces hommes, ces femmes, ces enfants qui arrivent dans une situation de détresse personnelle sur nos côtes (à) Nous devons traiter ce genre de question à la fois au plan français et dans le cadre européen de façon à ne pas donner une sorte de prime à ces entreprises criminelles de transport d'hommes et de femmes».

Bernard Kouchner - Ministre délégué à la Santé
«Le problème kurde doit être pris en compte par la communauté internationale (à) J'ai pensé aux boat-people, aux dizaines de milliers d'entre eux qui sont morts en mer et à ceux que nous avons sauvés».

Laurent Fabius - Ministre de l'Economie et des Finances
«Il faut examiner chaque situation individuellement et avec humanité et j'insiste sur la nécessaire humanité, c'est la tradition de la France».

François Hollande - Premier secrétaire du Parti socialiste
«Il faut les soigner, bien sûr les accueillir aussi avec humanité mais ne pas donner l'illusion et l'espoir d'une intégration dans notre pays. Car ce serait une formidable incitation à tous les trafics».

Philippe Séguin - Député des Vosges et candidat RPR à la mairie de Paris
«Il est hors de question de les renvoyer (à) L'Europe se déshonorerait en le faisant. Nous n'allons pas nous mettre au niveau des négriers en renvoyant tout ce petit nombre à Saddam Hussein».

Charles Pasqua - Président du Mouvement pour la France (RPF)
«La France ne peut pas accepter sur son territoire les 910 naufragés (à) Nous sommes devant un problème qui est celui des réfugiés économiques, il ne s'agit pas de réfugiés politiques. Si nous les acceptons sur notre territoire, nous ouvrons toute grande une brèche. C'est un précédent pour la France et je crains malheureusement que ce ne soit qu'un précédent».

Noël Mamère - Député Vert de Gironde
«Il faut d'abord accueillir ces personnes qui ont été l'objet de ce trafic de négriers (à) Il faut trouver une solution politique pour les aider».

Robert Hue - Secrétaire national du Parti communiste
«Face à une telle situation, le premier devoir de notre pays est de leur témoigner assistance et solidarité (à) Il faut examiner soigneusement et dans le détail la situation des centaines de réfugiés. Pour toutes celles et ceux qui peuvent bénéficier, en toute légalité, du droit d'asile, il faut qu'il leur soit appliqué».

Jean-Marie Le Pen - Président du Front national
«Cette action criminelle annonce sans doute (à) une nouvelle étape de l'invasion de la France et de l'Europe».



par Clarisse  VERNHES (avec AFP)

Article publié le 19/02/2001