Proche-Orient
Fin de course pour Ehoud Barak
L'ancien Premier ministre annonce son retrait de la scène politique. Il ne participera donc pas au gouvernement d'union nationale qu'Ariel Sharon est en train de former.
De notre correspondant en Israël
Ehoud Barak va quitter ses fonctions de chef du Parti travailliste. Il va aussi démissionner de la Knesset. En d'autres termes, comme il l'avait promis immédiatement après sa défaite électorale, il quitte la vie politique. Du même coup, bien sûr, Ehoud Barak renonce au portefeuille de la Défense dans le gouvernement qu'Ariel Sharon est en train de mettre sur pied.
Dans une lettre au Premier ministre élu son prédécesseur l'accuse de manipulations. «La confiance entre nous n'existe plus», dit-il. Dans l'entourage de Barak on estime que M. Sharon a une part de responsabilité dans la fronde qui touche le Parti travailliste. La rébellion a été menée par le ministre Haïm Ramon avec la bénédiction du ministre des Affaires étrangères Shlomo Ben Ami.
Les couteaux sont tirés au sein du Parti travailliste
A l'heure qu'il est les travaillistes sont toujours désireux de participer à un gouvernement d'union nationale. Ils pourraient renoncer au portefeuille de la Défense nationale au profit du ministère des Finances. Mais un nouvel obstacle a surgi: Ariel Sharon insiste pour que les partis de l'extrême-droite soient présents au sein de la nouvelle coalition. Il propose notamment des postes ministériels à Avigdor Liberman et à Rehavam Zeevi, deux députés, partisans de solutions musclées à l'égard de la population palestinienne. Et au Parti travailliste on n'est pas d'accord pour siéger avec l'extrême-droite au sein d'un même gouvernement.
La démission d'Ehoud Barak prend effet immédiatement. Pour l'instant c'est le secrétaire général du parti, Raanan Cohen, qui assure l'intérim. Mais les couteaux sont tirés. La course à la présidence du parti est lancée. Avraham Bourg, le président de la Knesset est le candidat favori. Et déjà ses opposants s'acharnent à le discréditer. Le Parti travailliste doit réunir en début de semaine son comité central fort de 1700 membres.
Ariel Sharon a jusqu'à la fin du mois de mars pour présenter son gouvernement, faute de quoi de nouvelles élections auront lieu. Quoiqu'il en soit, un épisode de la vie politique israélienne est terminé. Pour la première fois de sa vie le général Ehoud Barak, le soldat le plus décoré de l'armée israélienne a perdu la bataille. Une triste fin, affirme un éditorialiste ce matin.
Ehoud Barak va quitter ses fonctions de chef du Parti travailliste. Il va aussi démissionner de la Knesset. En d'autres termes, comme il l'avait promis immédiatement après sa défaite électorale, il quitte la vie politique. Du même coup, bien sûr, Ehoud Barak renonce au portefeuille de la Défense dans le gouvernement qu'Ariel Sharon est en train de mettre sur pied.
Dans une lettre au Premier ministre élu son prédécesseur l'accuse de manipulations. «La confiance entre nous n'existe plus», dit-il. Dans l'entourage de Barak on estime que M. Sharon a une part de responsabilité dans la fronde qui touche le Parti travailliste. La rébellion a été menée par le ministre Haïm Ramon avec la bénédiction du ministre des Affaires étrangères Shlomo Ben Ami.
Les couteaux sont tirés au sein du Parti travailliste
A l'heure qu'il est les travaillistes sont toujours désireux de participer à un gouvernement d'union nationale. Ils pourraient renoncer au portefeuille de la Défense nationale au profit du ministère des Finances. Mais un nouvel obstacle a surgi: Ariel Sharon insiste pour que les partis de l'extrême-droite soient présents au sein de la nouvelle coalition. Il propose notamment des postes ministériels à Avigdor Liberman et à Rehavam Zeevi, deux députés, partisans de solutions musclées à l'égard de la population palestinienne. Et au Parti travailliste on n'est pas d'accord pour siéger avec l'extrême-droite au sein d'un même gouvernement.
La démission d'Ehoud Barak prend effet immédiatement. Pour l'instant c'est le secrétaire général du parti, Raanan Cohen, qui assure l'intérim. Mais les couteaux sont tirés. La course à la présidence du parti est lancée. Avraham Bourg, le président de la Knesset est le candidat favori. Et déjà ses opposants s'acharnent à le discréditer. Le Parti travailliste doit réunir en début de semaine son comité central fort de 1700 membres.
Ariel Sharon a jusqu'à la fin du mois de mars pour présenter son gouvernement, faute de quoi de nouvelles élections auront lieu. Quoiqu'il en soit, un épisode de la vie politique israélienne est terminé. Pour la première fois de sa vie le général Ehoud Barak, le soldat le plus décoré de l'armée israélienne a perdu la bataille. Une triste fin, affirme un éditorialiste ce matin.
par Michel Paul
Article publié le 21/02/2001