Proche-Orient
Colin Powell et la levée du bouclage des territoires
Dimanche, le secrétaire d'Etat américain a appelé à la levée du bouclage des territoires palestiniens «le plus vite possible». De son côté, Yasser Arafat a souhaité la reprise des négociations de paix avec Israël «au point où elles s'étaient arrêtées». Quant à Ariel Sharon, il réclame la «pleine sécurité» pour les Israéliens.
Colin Powell, le secrétaire d'Etat américain continue son marathon au Proche Orient et dans les capitales arabes. Après son arrivée, samedi matin, au Caire, où il a rencontré son homologue russe ainsi que le président égyptien, Hosni Moubarak, il s'est rendu dans la soirée à Jérusalem où l'attendaient le Premier ministre israélien Ariel Sharon, le Premier ministre sortant, Ehud Barak et le président Moshé Katsav. Mais ce n'est que dimanche matin qu'il s'est entretenu avec le président palestinien, Yasser Arafat.
Le chef de la diplomatie américaine a donc rencontré, séparément, Ariel Sharon et Yasser Arafat pour tenter de relancer le dialogue. «Nous avons parlé de la nécessité pour toutes les parties de mettre fin à la violence, à l'incitation à la violence et à lever le bouclage le plus vite possible» a-t-il déclaré à l'issue de son entretien avec le président palestinien. Une déclaration qui fait suite à une demande du leader de l'Autorité palestinienne : «Je vous demande, secrétaire Powell et au président Bush de nous aider à mettre fin au siège, aux difficultés collectives, et à l'escalade de violence pratiquée avec divers types d'armes interdites» avait précédemment déclaré Yasser Arafat.
Plus tôt dans la matinée de dimanche, Colin Powell s'était entretenu avec Ariel Sharon, le Premier ministre israélien élu. Au cours de leur tête-à-tête, le secrétaire d'Etat américain a appelé Israéliens et Palestiniens à cesser les violences et a annoncé que le président George W. Bush allait jouer un «rôle important» dans le processus de paix.
Sharon veut bien négocier si la violence cesse
«Je pense que nous devons travailler dur, de part et d'autre, pour ramener la violence sous contrôle, sortir de ce cycle terrible où la violence entraîne la violence» a déclaré Colin Powell au terme d'une conférence de presse conjointe avec Ariel Sharon. Ce dernier a, pour sa part, réclamé «la pleine sécurité» pour les Israéliens et a réaffirmé qu'il n'y aurait pas de reprise des négociations avec les Palestiniens, ni allègement des mesures économiques pesant contre eux, tant que la violence n'aura pas cessé.
«Le gouvernement que je dirigerai ne mènera pas de négociations sous la pression du terrorisme et de la violence, Israël ne négociera pas sous la terreur et la violence» a réitéré le Premier ministre israélien.
Prochain arrêt pour Colin Powell : la Jordanie où il rencontrera le roi Abdallah II avec lequel il s'entretiendra, notamment, sur l'Irak et le processus de paix dans la région.
Le chef de la diplomatie américaine a donc rencontré, séparément, Ariel Sharon et Yasser Arafat pour tenter de relancer le dialogue. «Nous avons parlé de la nécessité pour toutes les parties de mettre fin à la violence, à l'incitation à la violence et à lever le bouclage le plus vite possible» a-t-il déclaré à l'issue de son entretien avec le président palestinien. Une déclaration qui fait suite à une demande du leader de l'Autorité palestinienne : «Je vous demande, secrétaire Powell et au président Bush de nous aider à mettre fin au siège, aux difficultés collectives, et à l'escalade de violence pratiquée avec divers types d'armes interdites» avait précédemment déclaré Yasser Arafat.
Plus tôt dans la matinée de dimanche, Colin Powell s'était entretenu avec Ariel Sharon, le Premier ministre israélien élu. Au cours de leur tête-à-tête, le secrétaire d'Etat américain a appelé Israéliens et Palestiniens à cesser les violences et a annoncé que le président George W. Bush allait jouer un «rôle important» dans le processus de paix.
Sharon veut bien négocier si la violence cesse
«Je pense que nous devons travailler dur, de part et d'autre, pour ramener la violence sous contrôle, sortir de ce cycle terrible où la violence entraîne la violence» a déclaré Colin Powell au terme d'une conférence de presse conjointe avec Ariel Sharon. Ce dernier a, pour sa part, réclamé «la pleine sécurité» pour les Israéliens et a réaffirmé qu'il n'y aurait pas de reprise des négociations avec les Palestiniens, ni allègement des mesures économiques pesant contre eux, tant que la violence n'aura pas cessé.
«Le gouvernement que je dirigerai ne mènera pas de négociations sous la pression du terrorisme et de la violence, Israël ne négociera pas sous la terreur et la violence» a réitéré le Premier ministre israélien.
Prochain arrêt pour Colin Powell : la Jordanie où il rencontrera le roi Abdallah II avec lequel il s'entretiendra, notamment, sur l'Irak et le processus de paix dans la région.
par Clarisse Vernhes
Article publié le 25/02/2001