Musique sur Internet
Duet répond à Napster
Les deux géants de l'industrie musicale Vivendi Universal et Sony mettent leurs forces en place pour attaquer Naspter, l'ex-pionnier de la musique gratuite sur Internet, aujourd'hui racheté par Bertelsmann. Résultat : une joint-venture baptisée Duet.
L'heure des grandes man£uvres a sonné sur le marché de la musique en ligne. Pour contrer l'alliance de Napster avec le géant allemand Bertelsmann, Vivendi Universal s'associe avec Sony pour créer une société commune baptisée Duet. Les deux premiers groupes de disques qui représentent 40 % du marché, ont décidé de regrouper leurs catalogues musicaux au sein d'une plate-forme de distribution payante et sécurisée.
Duet qui devrait voir le jour cet été, aura à gérer plusieurs dizaines de milliers de titres. Ce juxe-box virtuel proposera des services de téléchargement payables au morceau ou par abonnement, ainsi que l'écoute gratuite. «Nous nous apprêtons à licencier 50 % de la musique mondiale», a déclaré le 22 février le président de Vivendi, Jean-Marie Messier au quotidien économique La Tribune. Avant d'ajouter : «Nous espérons bien être rejoints par d'autres».
Voilà un refus poli à la proposition de règlement à l'amiable de Napster. Celui-ci a proposé de verser un milliard de dollars à l'industrie du disque sur cinq ans pour régler le contentieux qui les oppose. En vain. Napster et ses détracteurs de l'industrie du disque se retrouveront le 2 mars prochain en justice pour la mise au point de l'application d'un jugement de la Cour d'appel de San Francisco selon lequel «Napster encourage et aide sciemment ses utilisateurs à violer la loi sur le copyright des maisons de disques et des artistes».
Napster va proposer un abonnement payant
Voilà une réponse au prochain service payant de Napster. Quelques jours plus tôt, le site a annoncé que d'ici l'été prochain, il proposerait deux formules à ses utilisateurs. Soit un abonnement d'un mois pour un nombre limité de téléchargement à un prix compris entre 3 et 5 dollars environ. Soit un accès illimité à un prix compris entre 6 et 10 dollars par mois. Avec ce nouveau système sécurisé, il sera théoriquement impossible d'échanger des fichiers musicaux d'un ordinateur à un autre. Ce système limitera également la copie de MP3 sur CD.
Reste à savoir si la base des 50 millions d'utilisateurs de Napster habitués au tout gratuit, accepteront facilement de mettre la main à la poche. Alors que d'autres systèmes peer-to-peer (Gnutella, Freenet, Mojonation) plus perfectionnés et décentralisés donc plus difficile à traduire devant les tribunaux, sont en mesure d'offrir gratuitement de la musique en ligne.
Duet qui devrait voir le jour cet été, aura à gérer plusieurs dizaines de milliers de titres. Ce juxe-box virtuel proposera des services de téléchargement payables au morceau ou par abonnement, ainsi que l'écoute gratuite. «Nous nous apprêtons à licencier 50 % de la musique mondiale», a déclaré le 22 février le président de Vivendi, Jean-Marie Messier au quotidien économique La Tribune. Avant d'ajouter : «Nous espérons bien être rejoints par d'autres».
Voilà un refus poli à la proposition de règlement à l'amiable de Napster. Celui-ci a proposé de verser un milliard de dollars à l'industrie du disque sur cinq ans pour régler le contentieux qui les oppose. En vain. Napster et ses détracteurs de l'industrie du disque se retrouveront le 2 mars prochain en justice pour la mise au point de l'application d'un jugement de la Cour d'appel de San Francisco selon lequel «Napster encourage et aide sciemment ses utilisateurs à violer la loi sur le copyright des maisons de disques et des artistes».
Napster va proposer un abonnement payant
Voilà une réponse au prochain service payant de Napster. Quelques jours plus tôt, le site a annoncé que d'ici l'été prochain, il proposerait deux formules à ses utilisateurs. Soit un abonnement d'un mois pour un nombre limité de téléchargement à un prix compris entre 3 et 5 dollars environ. Soit un accès illimité à un prix compris entre 6 et 10 dollars par mois. Avec ce nouveau système sécurisé, il sera théoriquement impossible d'échanger des fichiers musicaux d'un ordinateur à un autre. Ce système limitera également la copie de MP3 sur CD.
Reste à savoir si la base des 50 millions d'utilisateurs de Napster habitués au tout gratuit, accepteront facilement de mettre la main à la poche. Alors que d'autres systèmes peer-to-peer (Gnutella, Freenet, Mojonation) plus perfectionnés et décentralisés donc plus difficile à traduire devant les tribunaux, sont en mesure d'offrir gratuitement de la musique en ligne.
par Myriam Berber
Article publié le 23/02/2001