Proche-Orient
Sharon reste inflexible
Ariel Sharon a quitté Paris après une visite de 26 heures en Europe. Le premier ministre israélien s'est déclaré satisfait; pourtant, son voyage a tourné au dialogue de sourds avec ses interlocuteurs, notamment en France.
Cette visite a permis à Ariel Sharon et Jacques Chirac de faire connaissance et le courant est passé entre les deux hommes. Le Premier ministre israélien a confié a son entourage qu'il avait trouvé un ami en Jacques Chirac dont les positions, a-t-il assuré, ne sont pas du tout anti-israéliennes. Ariel Sharon a apprécié la grande connaissance qu'a, selon lui, le président français des dossiers du Proche-Orient et en particulier s'agissant de la Syrie et du Liban.
Sur le fond, tant avec Lionel Jospin qu'avec Jacques Chirac, Ariel Sharon a campé sur ses positions: pour lui, Yasser Arafat n'est pas un partenaire pour la paix. Ariel Sharon a, du reste, exposé à Jacques Chirac dans les moindres détails les plans d'attentats anti-israéliens que fomentaient, selon lui, tous les activistes de l'Intifada assassinés par Israël.
Enfin, il n'est pas question pour Ariel Sharon, comme l'y invitait Lionel Jospin, de commencer à appliquer le rapport Mitchell tant qu'il n'y aura pas eu un calme absolu et total sur le terrain.
Risques de conflagration
Les perspectives de sortie de crise semblent bloquées et les risques de conflagration militaire sont grands. Tel est le constat pessimiste que dressent des responsables français à l'issue de la visite d'Ariel Sharon. Le Premier ministre israélien est apparu enfermé dans sa logique et il n'a pas véritablement exposé d'idées pour un règlement politique avec les Palestiniens. Il s'est contenté d'affirmer que le conflit durait depuis 120 ans et qu'il faudrait appliquer un règlement en plusieurs phases.
Par ailleurs, Ariel Sharon ne s'est pas laissé convaincre par Jacques Chirac qui a estimé que Yasser Arafat était un partenaire crédible pour la paix. Le Premier ministre israélien est également resté inflexible face à ses interlocuteurs qui lui demandaient d'assouplir ses critères pour l'application des différentes phases du rapport Mitchell. Ariel Sharon exige un calme absolu de sept jours avant de commencer le décompte des six semaines de consolidation du cessez-le-feu, et de passer aux mesures de confiance et au gel de la colonisation juive des terres palestiniennes. Enfin pas question pour le Premier ministre israélien de renoncer à sa campagne d'assassinat politique contre les activistes de l'intifada.
Sur le fond, tant avec Lionel Jospin qu'avec Jacques Chirac, Ariel Sharon a campé sur ses positions: pour lui, Yasser Arafat n'est pas un partenaire pour la paix. Ariel Sharon a, du reste, exposé à Jacques Chirac dans les moindres détails les plans d'attentats anti-israéliens que fomentaient, selon lui, tous les activistes de l'Intifada assassinés par Israël.
Enfin, il n'est pas question pour Ariel Sharon, comme l'y invitait Lionel Jospin, de commencer à appliquer le rapport Mitchell tant qu'il n'y aura pas eu un calme absolu et total sur le terrain.
Risques de conflagration
Les perspectives de sortie de crise semblent bloquées et les risques de conflagration militaire sont grands. Tel est le constat pessimiste que dressent des responsables français à l'issue de la visite d'Ariel Sharon. Le Premier ministre israélien est apparu enfermé dans sa logique et il n'a pas véritablement exposé d'idées pour un règlement politique avec les Palestiniens. Il s'est contenté d'affirmer que le conflit durait depuis 120 ans et qu'il faudrait appliquer un règlement en plusieurs phases.
Par ailleurs, Ariel Sharon ne s'est pas laissé convaincre par Jacques Chirac qui a estimé que Yasser Arafat était un partenaire crédible pour la paix. Le Premier ministre israélien est également resté inflexible face à ses interlocuteurs qui lui demandaient d'assouplir ses critères pour l'application des différentes phases du rapport Mitchell. Ariel Sharon exige un calme absolu de sept jours avant de commencer le décompte des six semaines de consolidation du cessez-le-feu, et de passer aux mesures de confiance et au gel de la colonisation juive des terres palestiniennes. Enfin pas question pour le Premier ministre israélien de renoncer à sa campagne d'assassinat politique contre les activistes de l'intifada.
par Dominique Roch
Article publié le 06/07/2001