Balkans
Macédoine: accord sur la police
Le haut représentant de l'Union européenne pour la diplomatie, Javier Solana, est parvenu à obtenir un accord sur une réforme de la police, l'un des points les plus épineux des négociations en cours.
Javier Solana a passé toute sa journée de dimanche dans la belle villa qui sert de résidence d'été au président macédonien, sur les rives du lac d'Ohrid. C'est dans ce cadre, presque idyllique, que le chef de la diplomatie européenne a reçu, tout au long de la journée, les dirigeants des principaux partis albanais et macédoniens.
A l'issue de cette journée de travail, Javier Solana a quitté la table des négociations avec le sentiment du devoir accompli, puisque les deux parties ont conclu un accord sur la réforme de la police. Il s'agit-là d'une des principales revendications des dirigeants albanais. Il faut dire qu'il n'y a que 6% d'Albanais dans les forces de police, alors que cette communauté représente le tiers environ de la population macédonienne.
Mettre l'accord noir sur blanc
Maintenant, il ne reste plus qu'à écrire noir sur blanc l'accord global qui permettrait à la Macédoine d'en finir avec ce conflit armée entre les rebelles de l'UCK et les forces gouvernementales. Les négociateurs doivent se retrouver dès ce lundi, pour finaliser cet accord sur la police, ainsi que celui sur la langue albanaise qui deviendra langue officielle dans les régions du pays où au moins 20% de la population est albanophone.
Ensuite, si tout se passe comme prévu, l'OTAN va devoir tenir ses promesses, en envoyant à Skopje plusieurs milliers de soldats qui seront chargés de recueillir les armes des combattants de l'UCK.
A l'issue de cette journée de travail, Javier Solana a quitté la table des négociations avec le sentiment du devoir accompli, puisque les deux parties ont conclu un accord sur la réforme de la police. Il s'agit-là d'une des principales revendications des dirigeants albanais. Il faut dire qu'il n'y a que 6% d'Albanais dans les forces de police, alors que cette communauté représente le tiers environ de la population macédonienne.
Mettre l'accord noir sur blanc
Maintenant, il ne reste plus qu'à écrire noir sur blanc l'accord global qui permettrait à la Macédoine d'en finir avec ce conflit armée entre les rebelles de l'UCK et les forces gouvernementales. Les négociateurs doivent se retrouver dès ce lundi, pour finaliser cet accord sur la police, ainsi que celui sur la langue albanaise qui deviendra langue officielle dans les régions du pays où au moins 20% de la population est albanophone.
Ensuite, si tout se passe comme prévu, l'OTAN va devoir tenir ses promesses, en envoyant à Skopje plusieurs milliers de soldats qui seront chargés de recueillir les armes des combattants de l'UCK.
par Thierry Parisot
Article publié le 06/08/2001
