Balkans
Macédoine: négociations de paix en péril
Après les accords de principe obtenus sur la question de la langue et de la police, les négociations buttent sur la question du désarmement des rebelles de l'UCK alors que des accrochages se sont produits dans le nord-ouest du pays. Par ailleurs, cinq combattants rebelles ont été tués lors d'une opération de police à Skopje.
Les émissaires occidentaux à Skopje ne sont plus très bavards. Dans leur entourage, personne n'ose plus dire qu'il n'y a plus que deux ou trois choses à régler avant de parvenir à un accord politique global. On ne dit plus que les Macédoniens et les Albanais ont passé les deux plus gros obstacles, qu'ils sont d'accord sur la réforme de la police et sur le nouveau statut de la langue albanaise et que, par conséquent, il ne faudra plus que quelques heures, deux jours au plus, pour finaliser le document qui permettrait d'en finir avec un conflit armée qui dure depuis six mois.
Les Macédoniens réclament des garanties
Bref, l'optimisme est très nettement retombé. Les pourparlers qui auraient dû servir à rédiger ce document final ont été brusquement interrompus. Laconique, l'émissaire américain affirme qu'il s'agit-là d'un sérieux revers. Et a priori, c'est la délégation macédonienne, qui pose de nouvelles conditions ou en tout cas qui formule de nouvelles demandes.En fait, les Macédoniens veulent dès maintenant obtenir des garanties sur le désarmement des rebelles de l'UCK et ils ne veulent surtout pas signer un accord politique, aujourd'hui, avant de savoir exactement ce que l'OTAN va faire pour désarmer la rébellion.
Bref, la Macédoine n'est pas encore un pays pacifié. La communauté internationale continue d'exercer une pression très forte, pour qu'on en finisse. L'OTAN est venue rappeler à ceux qui l'auraient oublié, qu'en 48 heures, elle était prête à déployer les 3500 soldats prévus pour superviser le désarmement des rebelles de l'UCK.
Les Macédoniens réclament des garanties
Bref, l'optimisme est très nettement retombé. Les pourparlers qui auraient dû servir à rédiger ce document final ont été brusquement interrompus. Laconique, l'émissaire américain affirme qu'il s'agit-là d'un sérieux revers. Et a priori, c'est la délégation macédonienne, qui pose de nouvelles conditions ou en tout cas qui formule de nouvelles demandes.En fait, les Macédoniens veulent dès maintenant obtenir des garanties sur le désarmement des rebelles de l'UCK et ils ne veulent surtout pas signer un accord politique, aujourd'hui, avant de savoir exactement ce que l'OTAN va faire pour désarmer la rébellion.
Bref, la Macédoine n'est pas encore un pays pacifié. La communauté internationale continue d'exercer une pression très forte, pour qu'on en finisse. L'OTAN est venue rappeler à ceux qui l'auraient oublié, qu'en 48 heures, elle était prête à déployer les 3500 soldats prévus pour superviser le désarmement des rebelles de l'UCK.
par Thierry Parisot
Article publié le 07/08/2001