Proche-Orient
Fischer tente de renouer le dialogue
Le ministre allemand des Affaires étrangères Joschka Fischer a obtenu un premier succès avec l'annonce que Yasser Arafat et Shimon Pérès sont disposés à se rencontrer. Pendant ce temps, la réunion du Conseil de sécurité de l'Onu sur l'envoi d'observateurs internationaux a peu de chance d'aboutir.
La tournée au Proche-orient du ministre allemand des Affaires étrangères a pour objectif de jeter un pont entre dirigeants israéliens et palestiniens afin, renouant le dialogue, d'avancer vers la cessation de la violence. Bien que l'on soit encore bien loin du but, Joschka Fischer a engrangé mardi une première satisfaction. Après sa rencontre avec le président palestinien, Yasser Arafat a annoncé qu'il était prêt à rencontrer le chef de la diplomatie israélienne Shimon Pérès, à Berlin, dans les bureaux du ministre allemand. Shimon Pérès a, peu après, manifesté en réponse la même intention. Joschka Fischer, devait en outre rencontrer le Premier ministre israélien Ariel Sharon.
Joschka Fischer oeuvre ouvertement pour la réalisation du plan Mitchell, recommandations formulées en mai dernier par l'ex-sénateur américain George Mitchell tendant à l'arrêt de la violence, au rétablissement de la confiance entre Israéliens et Palestiniens, au gel total des colonisations juives et du retour aux négociations pour un règlement définitif. Il existe, selon le ministre allemand, des solutions pour parvenir, par étapes, à un apaisement dans la région.
En attendant le veto américain
Pendant ce temps, des violences sporadiques ont toujours lieu, en Israël et dans les territoires palestiniens et l'ancien Premier ministre travailliste Ehud Barak ne voit plus que la séparation entre les deux communautés comme solution. Battu aux élections en février dernier, Ehud Barak, pour sa première intervention publique depuis cette date, préconise de construire des barrières entre les quartiers arabes de Jérusalem et les autres secteurs afin de sécuriser la circulation dans la ville. Il se prononce aussi pour l'évacuation à terme, par les Israéliens, des colonies isolées en territoire palestinien.
Le Conseil de sécurité des Nations Unies est réuni depuis lundi afin d'évoquer l'éventualité de l'envoi d'observateurs internationaux dans le but de faire cesser la violence. Cette instance se saisit de la question proche-orientale pour la première fois depuis le 27 mars, date à laquelle les Etats-Unis avaient opposé leur veto à une résolution visant à l'envoi d'observateurs internationaux dans les territoires palestiniens. Cette fois, le projet de résolution, bien que plus modéré dans la forme, revient en fait à la même proposition d'une surveillance internationale, rejetée par Israël. Et, comme la dernière fois, on s'attend à un veto américain sur toute résolution qui aurait pour effet, selon l'ambassadeur américain à l'Onu James Cunningham de condamner une seule des deux parties en présence.
Yasser Arafat poursuit donc d'intenses relations diplomatiques. Il se rend mercredi au Caire pour participer à une réunion des ministres arabes des affaires étrangères afin de définir une position unifiée sur la question palestinienne. Jeudi, le président palestinien sera à Pékin pour parler avec le président chinois Jiang Zemin de la situation au Proche-Orient.
Joschka Fischer oeuvre ouvertement pour la réalisation du plan Mitchell, recommandations formulées en mai dernier par l'ex-sénateur américain George Mitchell tendant à l'arrêt de la violence, au rétablissement de la confiance entre Israéliens et Palestiniens, au gel total des colonisations juives et du retour aux négociations pour un règlement définitif. Il existe, selon le ministre allemand, des solutions pour parvenir, par étapes, à un apaisement dans la région.
En attendant le veto américain
Pendant ce temps, des violences sporadiques ont toujours lieu, en Israël et dans les territoires palestiniens et l'ancien Premier ministre travailliste Ehud Barak ne voit plus que la séparation entre les deux communautés comme solution. Battu aux élections en février dernier, Ehud Barak, pour sa première intervention publique depuis cette date, préconise de construire des barrières entre les quartiers arabes de Jérusalem et les autres secteurs afin de sécuriser la circulation dans la ville. Il se prononce aussi pour l'évacuation à terme, par les Israéliens, des colonies isolées en territoire palestinien.
Le Conseil de sécurité des Nations Unies est réuni depuis lundi afin d'évoquer l'éventualité de l'envoi d'observateurs internationaux dans le but de faire cesser la violence. Cette instance se saisit de la question proche-orientale pour la première fois depuis le 27 mars, date à laquelle les Etats-Unis avaient opposé leur veto à une résolution visant à l'envoi d'observateurs internationaux dans les territoires palestiniens. Cette fois, le projet de résolution, bien que plus modéré dans la forme, revient en fait à la même proposition d'une surveillance internationale, rejetée par Israël. Et, comme la dernière fois, on s'attend à un veto américain sur toute résolution qui aurait pour effet, selon l'ambassadeur américain à l'Onu James Cunningham de condamner une seule des deux parties en présence.
Yasser Arafat poursuit donc d'intenses relations diplomatiques. Il se rend mercredi au Caire pour participer à une réunion des ministres arabes des affaires étrangères afin de définir une position unifiée sur la question palestinienne. Jeudi, le président palestinien sera à Pékin pour parler avec le président chinois Jiang Zemin de la situation au Proche-Orient.
par Francine Quentin
Article publié le 21/08/2001