Algérie
Inondations meurtrières en Algérie
Les orages diluviens qui se sont abattus depuis vendredi sur le nord du pays, ont tué plus de 300 personnes. Le cataclysme est sans précédent, les autorités algériennes en appellent à la solidarité internationale.
L'Algérie frappée de plein fouet par des intempéries. 287 morts, plus de 300 blessés et de nombreux sans-abri, selon un bilan provisoire disponible dimanche fin d'après-midi, et qui risque de s'alourdir dans les prochaines heures. Les pluies torrentielles qui s'abattent sur le nord du pays, et notamment sur la capitale depuis vendredi soir, ont redoublé d'intensité samedi et dimanche prenant la forme d'orages accompagnés de violentes rafales de vent.
La capitale, Alger, a subi des dégâts très lourds. Ce sont les quartiers périphériques de la ville bâtie en partie sur des collines, qui ont été les plus touchés. Plus particulièrement le quartier populaire de Bab-El-Oued où des vagues de plusieurs mètres et des torrents de boue ont tout balayé sur leur passage. Dans les rues de la capitale submergées d'eaux : des amas de voitures renversées, des maisons détruites, des arbres et des poteaux électriques arrachés. Comme le rapportent les témoignages d'Algérois entendus sur l'antenne de RFI, la plupart des victimes ont été emportées par des trombes d'eaux, où sont mortes dans l'effondrement de leurs maisons.
Déclenchement du plan ORSEC
Les inondations ont provoqué des coupures de courant, de téléphone et des difficultés d'approvisionnement. Les liaisons ferroviaires entre Alger et les autres villes sont également interrompues à la suite de l'inondation des deux principales gares de la capitale. Le reste du pays n'est pas épargné par ces pluies diluviennes. Les villes d'Oran à l'ouest du pays et Tipaza (à 70 kms de la capitale) ont également été touchées par ces crues.
Le ministre de l'Intérieur a parlé de «catastrophe nationale» et a appelé à la «solidarité internationale». Les autorités algériennes ont déclenché le plan ORSEC pour venir au secours des victimes. Des secours difficiles à acheminer en raison d'énormes problèmes de circulation, alors que les prévisions météorologiques n'attendent pas d'accalmie et indiquent la poursuite des intempéries.
La capitale, Alger, a subi des dégâts très lourds. Ce sont les quartiers périphériques de la ville bâtie en partie sur des collines, qui ont été les plus touchés. Plus particulièrement le quartier populaire de Bab-El-Oued où des vagues de plusieurs mètres et des torrents de boue ont tout balayé sur leur passage. Dans les rues de la capitale submergées d'eaux : des amas de voitures renversées, des maisons détruites, des arbres et des poteaux électriques arrachés. Comme le rapportent les témoignages d'Algérois entendus sur l'antenne de RFI, la plupart des victimes ont été emportées par des trombes d'eaux, où sont mortes dans l'effondrement de leurs maisons.
Déclenchement du plan ORSEC
Les inondations ont provoqué des coupures de courant, de téléphone et des difficultés d'approvisionnement. Les liaisons ferroviaires entre Alger et les autres villes sont également interrompues à la suite de l'inondation des deux principales gares de la capitale. Le reste du pays n'est pas épargné par ces pluies diluviennes. Les villes d'Oran à l'ouest du pays et Tipaza (à 70 kms de la capitale) ont également été touchées par ces crues.
Le ministre de l'Intérieur a parlé de «catastrophe nationale» et a appelé à la «solidarité internationale». Les autorités algériennes ont déclenché le plan ORSEC pour venir au secours des victimes. Des secours difficiles à acheminer en raison d'énormes problèmes de circulation, alors que les prévisions météorologiques n'attendent pas d'accalmie et indiquent la poursuite des intempéries.
par Myriam Berber (avec AFP)
Article publié le 11/11/2001