Union européenne
L’Europe élit Giscard
L’ancien président français Valéry Giscard d’Estaing a été désigné samedi par le sommet de Laeken comme président de la future Convention sur l’avenir de l’Europe.
Valéry Giscard d’Estaing a été choisi par consensus au terme d’une joute qui l’a opposé, dans les coulisses du sommet à l’ancien président du conseil italien Giuliano d’Amato et surtout au premier ministre néerlandais social-démocrate Win Kok. Au terme des «conciliabules séparés» conduits par le président en exercice de l’Union européenne, le Premier ministre belge Guy Verhofstadt, c’est donc l’ancien président français, âgé de 75 ans, qui aura pour mission de conduire les réflexions sur l’avenir institutionnel de l’Union européenne.
Le nouveau président de la Convention est flanqué de deux vice-présidents, également hommes d’expérience puisqu’ils ont tous deux été chefs de gouvernement : l’Italien Giuliano d’Amato et le Belge Jean-Luc Dehaene. «Ce sont des gens qui ont une approche très pro-européenne, c’est pour la qualité de leur vision qu’ils ont été choisis», a tenu à préciser M. Verhofstadt. Aux mauvaises langues qui évoquaient l’âge de Valéry Giscard d’Estaing, il a rétorqué qu’à sa connaissance, ce dernier ne souffrait d’aucun handicap et qu’il était «bien entouré».
Les clivages partisans transcendés
Comme souvent, au niveau européen, les alliances ont transcendé les clivages partisans traditionnels. C’est ainsi que le libéral conservateur qu’est l’ancien chef de l’État français a pu compter sur l’appui de son compatriote Lionel Jospin, qui s’est «félicité» qu’un Français ait été désigné, ainsi que sur celui du travailliste britannique Tony Blair.
La déclaration finale du sommet européen de Laeken précise les missions de cette Convention, dont la première réunion doit avoir lieu le 1er mars 2002 et dont les travaux ne doivent pas excéder une année : «examiner les questions essentielles que soulève le développement futur de l’Union, et chercher les différentes réponses possibles». Cela inclut le mode de désignation du président de la Commission européenne, le rôle respectif du Parlement européen et du Conseil des ministres, etc.
A la veille de l’élargissement, ce n’est pas un mince chantier que celui qui attend Valéry Giscard d’Estaing.
Le nouveau président de la Convention est flanqué de deux vice-présidents, également hommes d’expérience puisqu’ils ont tous deux été chefs de gouvernement : l’Italien Giuliano d’Amato et le Belge Jean-Luc Dehaene. «Ce sont des gens qui ont une approche très pro-européenne, c’est pour la qualité de leur vision qu’ils ont été choisis», a tenu à préciser M. Verhofstadt. Aux mauvaises langues qui évoquaient l’âge de Valéry Giscard d’Estaing, il a rétorqué qu’à sa connaissance, ce dernier ne souffrait d’aucun handicap et qu’il était «bien entouré».
Les clivages partisans transcendés
Comme souvent, au niveau européen, les alliances ont transcendé les clivages partisans traditionnels. C’est ainsi que le libéral conservateur qu’est l’ancien chef de l’État français a pu compter sur l’appui de son compatriote Lionel Jospin, qui s’est «félicité» qu’un Français ait été désigné, ainsi que sur celui du travailliste britannique Tony Blair.
La déclaration finale du sommet européen de Laeken précise les missions de cette Convention, dont la première réunion doit avoir lieu le 1er mars 2002 et dont les travaux ne doivent pas excéder une année : «examiner les questions essentielles que soulève le développement futur de l’Union, et chercher les différentes réponses possibles». Cela inclut le mode de désignation du président de la Commission européenne, le rôle respectif du Parlement européen et du Conseil des ministres, etc.
A la veille de l’élargissement, ce n’est pas un mince chantier que celui qui attend Valéry Giscard d’Estaing.
par Olivier Da Lage
Article publié le 15/12/2001