Proche-Orient
Nouvelle médiation américaine
Les Etats-Unis observent la prudence : ils ont choisi de relativiser la visite entreprise cette semaine par leur émissaire au Proche-Orient. Pour la deuxième fois, le général Anthony Zinni se rend dans la région, profitant d’une accalmie relative. Objectif : l’obtention d’une trêve durable entre Palestiniens et Israéliens.
Prudents, les Américains, par la voix du porte-parole d’Etat Richard Boucher, estiment que cette visite «s’inscrit dans l’effort soutenu des Etats-Unis pour aider les parties à mettre un terme à la violence, à restaurer la confiance et à reprendre le processus politique». Cette prudence est d’autant plus de rigueur que la première visite de l’émissaire s’était soldée par un échec retentissant. Trois semaines de discussions et de rencontres avec les différentes parties, n’avaient pu empêcher l’escalade de la violence.
Le relatif retour à l’accalmie qui prévaut aujourd’hui a permis cette visite du général Zinni. Son retour à Washington est prévu en début de semaine prochaine. Au programme de ce deuxième séjour: des discussions avec l’Autorité palestinienne sur les mesures adéquates pour «combattre et démanteler» les infrastructures terroristes et «promouvoir une baisse continue du niveau de la violence».
Mais aussi des entretiens avec Israël portant sur des mesures économiques «qui peuvent être prises pour relâcher la pression sur la population palestinienne».
Washington poursuit son implication dans la région et souhaite exhorter les deux parties à un dialogue direct afin d’obtenir un cessez-le-feu durable. Il s’agit clairement de reprendre les négociations de paix sur la base de deux documents américains, «approuvés par les Israéliens et les Palestiniens» a rappelé le porte-parole du département d’Etat.
Sharon, en course pour 2003
Sur le terrain, l’armée israélienne a annoncé jeudi s’être retirée des villes autonomes de Djénine et Ramallah en Cisjordanie. Ce retrait se produit après deux semaines de calme relatif.
Depuis plusieurs semaines, des chars de Tsahal encerclent le quartier général de Yasser Arafat, confiné à Ramallah. Mercredi, Ariel Sharon, le Premier ministre israélien, a annoncé que le chef de l’Autorité palestinienne resterait bloqué à Ramallah tant que les meurtriers du ministre israélien du Tourisme, abattu en octobre dernier par le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), n’auront pas été arrêtés.
Depuis une série d’attentats suicide, Yasser Arafat est empêché de quitter la ville autonome de Ramallah en Cisjordanie. Ces attentats ont été suivis de représailles massives par l’armée israélienne contre des objectifs palestiniens. Il n’a d’ailleurs pas pu participer à la messe de Noël à Béthléem. Moscou de son côté a demandé à Israël de permettre à Arafat de se rendre à Béthléem pour la messe de Noël orthodoxe lundi prochain. La Russie, rappelons le, parraine le processus de paix au Proche Orient, aux côtés des Etats-Unis. Le ministère russe des Affaires étrangères a précisé qu’il revenait aux dirigeants des deux parties «d’empêcher une nouvelle montée de tension».
Enfin, le Premier ministre israélien Ariel Sharon a annoncé qu’il se représentera aux élections de 2003. Le chef de file de la droite nationaliste a été catégorique dans ce discours diffusé à la radio nationale, affirmant: «avec l’aide de Dieu, je l’emporterai».
Le relatif retour à l’accalmie qui prévaut aujourd’hui a permis cette visite du général Zinni. Son retour à Washington est prévu en début de semaine prochaine. Au programme de ce deuxième séjour: des discussions avec l’Autorité palestinienne sur les mesures adéquates pour «combattre et démanteler» les infrastructures terroristes et «promouvoir une baisse continue du niveau de la violence».
Mais aussi des entretiens avec Israël portant sur des mesures économiques «qui peuvent être prises pour relâcher la pression sur la population palestinienne».
Washington poursuit son implication dans la région et souhaite exhorter les deux parties à un dialogue direct afin d’obtenir un cessez-le-feu durable. Il s’agit clairement de reprendre les négociations de paix sur la base de deux documents américains, «approuvés par les Israéliens et les Palestiniens» a rappelé le porte-parole du département d’Etat.
Sharon, en course pour 2003
Sur le terrain, l’armée israélienne a annoncé jeudi s’être retirée des villes autonomes de Djénine et Ramallah en Cisjordanie. Ce retrait se produit après deux semaines de calme relatif.
Depuis plusieurs semaines, des chars de Tsahal encerclent le quartier général de Yasser Arafat, confiné à Ramallah. Mercredi, Ariel Sharon, le Premier ministre israélien, a annoncé que le chef de l’Autorité palestinienne resterait bloqué à Ramallah tant que les meurtriers du ministre israélien du Tourisme, abattu en octobre dernier par le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), n’auront pas été arrêtés.
Depuis une série d’attentats suicide, Yasser Arafat est empêché de quitter la ville autonome de Ramallah en Cisjordanie. Ces attentats ont été suivis de représailles massives par l’armée israélienne contre des objectifs palestiniens. Il n’a d’ailleurs pas pu participer à la messe de Noël à Béthléem. Moscou de son côté a demandé à Israël de permettre à Arafat de se rendre à Béthléem pour la messe de Noël orthodoxe lundi prochain. La Russie, rappelons le, parraine le processus de paix au Proche Orient, aux côtés des Etats-Unis. Le ministère russe des Affaires étrangères a précisé qu’il revenait aux dirigeants des deux parties «d’empêcher une nouvelle montée de tension».
Enfin, le Premier ministre israélien Ariel Sharon a annoncé qu’il se représentera aux élections de 2003. Le chef de file de la droite nationaliste a été catégorique dans ce discours diffusé à la radio nationale, affirmant: «avec l’aide de Dieu, je l’emporterai».
par Sylvie Berruet
Article publié le 03/01/2002