Proche-Orient
Riposte massive après l'attentat d'Hadera
Les forces israéliennes ont renforcé leur blocus de Ramallah et déclenché des représailles sur Tulakrem après l’attentat sanglant commis jeudi soir à Hadera (Israël).
Sans perdre de temps, le gouvernement israélien a déclenché des opérations de représailles massives après l'attentat suicide commis jeudi par un Palestinien dans la ville de Hadera, dans le nord du pays.
Il était près de 23 h, jeudi soir, dans la salle de bal de cette localité où près de deux cents invités célébraient la bar-mitzva d'une adolescente de 12 ans lorsque un homme fit irruption, un fusil d'assaut M-16 à la main avec lequel il ouvre le feu sur l'assistance. Lorsque l'agresseur est ceinturé et désarmé par les convives, après avoir vidé un plein chargeur, un officier de la police israélienne survient sur les lieux. Craignant qu'il soit équipé d'une ceinture d'explosifs, le policier lui tire quatre balles dans la tête.
Peu après, l’attentat est revendiqué par les Brigades des martyrs d’Al Aqsa, la branche armée du Fatah dans les Territoires occupés, dont un dirigeant est mort lundi dernier dans une explosion attribuée aux services israéliens. Aussitôt, le gouvernement d'Ariel Sharon décide d’organiser la riposte et impute la responsabilité du drame à l’Autorité palestinienne et au président Arafat.
Appel à la retenue de l'Union européenne
Une vingtaine de chars font mouvement dans Ramallah, le siège de l’Autorité palestinienne où Yasser Arafat est bloqué par l’armée depuis le mois de décembre tandis que des représailles ont lieu contre la ville de Tulkarem, dans le nord de la Cisjordanie. Des avions israéliens F-16 de fabrication américaine lâchent deux salves de missiles sur le bâtiment du gouverneur où siègent les services de sécurité israélien, faisant un mort parmi les policiers. La prison de Tulkarem, elle aussi visée par les bombardements des appareils israéliens, a été partiellement détruite, occasion dont ont profité un certain nombre de prisonniers pour s’évader.
A l’étranger, l’attentat d’Hadera a été vigoureusement condamné, notamment par le secrétaire d’État américain Colin Powell, ainsi qu’au nom de l’Union européenne, par Josep Piqué, le ministre espagnol des Affaires étrangères qui se trouve actuellement dans la région, et dont le pays préside actuellement l’Union. Cependant, Josep Piqué a également appelé Israël à la retenu dans sa riposte.
Ce vendredi, le Palestinien Saëb Erekat a lancé un appel à une «intervention internationale d’urgence» pour préserver le processus de paix et l’Autorité palestinienne.
Il était près de 23 h, jeudi soir, dans la salle de bal de cette localité où près de deux cents invités célébraient la bar-mitzva d'une adolescente de 12 ans lorsque un homme fit irruption, un fusil d'assaut M-16 à la main avec lequel il ouvre le feu sur l'assistance. Lorsque l'agresseur est ceinturé et désarmé par les convives, après avoir vidé un plein chargeur, un officier de la police israélienne survient sur les lieux. Craignant qu'il soit équipé d'une ceinture d'explosifs, le policier lui tire quatre balles dans la tête.
Peu après, l’attentat est revendiqué par les Brigades des martyrs d’Al Aqsa, la branche armée du Fatah dans les Territoires occupés, dont un dirigeant est mort lundi dernier dans une explosion attribuée aux services israéliens. Aussitôt, le gouvernement d'Ariel Sharon décide d’organiser la riposte et impute la responsabilité du drame à l’Autorité palestinienne et au président Arafat.
Appel à la retenue de l'Union européenne
Une vingtaine de chars font mouvement dans Ramallah, le siège de l’Autorité palestinienne où Yasser Arafat est bloqué par l’armée depuis le mois de décembre tandis que des représailles ont lieu contre la ville de Tulkarem, dans le nord de la Cisjordanie. Des avions israéliens F-16 de fabrication américaine lâchent deux salves de missiles sur le bâtiment du gouverneur où siègent les services de sécurité israélien, faisant un mort parmi les policiers. La prison de Tulkarem, elle aussi visée par les bombardements des appareils israéliens, a été partiellement détruite, occasion dont ont profité un certain nombre de prisonniers pour s’évader.
A l’étranger, l’attentat d’Hadera a été vigoureusement condamné, notamment par le secrétaire d’État américain Colin Powell, ainsi qu’au nom de l’Union européenne, par Josep Piqué, le ministre espagnol des Affaires étrangères qui se trouve actuellement dans la région, et dont le pays préside actuellement l’Union. Cependant, Josep Piqué a également appelé Israël à la retenu dans sa riposte.
Ce vendredi, le Palestinien Saëb Erekat a lancé un appel à une «intervention internationale d’urgence» pour préserver le processus de paix et l’Autorité palestinienne.
par Olivier Da Lage
Article publié le 18/01/2002