France: présidentielle 2002
Jacques Chirac héraut de la cohésion nationale
Arrivée de l’euro oblige, le président Jacques Chirac s’est félicité, lors de la traditionnelle présentation de ses voeux aux Français, de cette «victoire de l’Europe» qui est aussi «une chance et un défi». Mais, à l’aube de cette année électorale, il a également mis en valeur les thèmes de la cohésion nationale, de l’ambition française, de l’autorité de l’Etat et de la solidarité.
A quelques heures de la mise en circulation de l’euro dans les douze pays participant à la monnaie unique européenne, le président français a souligné l’importance de ce pas en avant dans la construction européenne. Cette «victoire de l’Europe», chance et défi à la fois, «signifiera, pour nous, plus de croissance, plus d'emplois, plus de pouvoir d'achat, plus d'échanges». Ces promesses dont l’euro est porteur doivent aussi, selon Jacques Chirac, bénéficier directement à la France en lui permettant d’améliorer son rang et ses positions dans le monde et d’y affirmer ses valeurs.
Ainsi, sans jamais faire allusion aux échéances électorales de 2002, présidentielle en mai et législatives en juin, ni à son éventuelle candidature à sa propre succession, le président de la République a tracé les grandes lignes de sa vision de la France, maintenant et pour l’avenir. «La France est dynamique, courageuse, ambitieuse, a souligné Jacques Chirac. Elle a besoin d'un Etat fort, d'une autorité respectée, d'un ordre républicain assumé. Elle a besoin d'unité et de cohésion».
Solidarité et égalité républicaine
La cohésion nationale, selon le Président «exige l'affirmation d'une grande aventure collective, d'un idéal, de rêves, de projets communs. Mais elle exige aussi la juste reconnaissance de la place de chacun, de son travail, de son rôle comme de sa dignité. Cela suppose une société qui valorise tout à la fois le mérite, l'énergie, les talents, la générosité.» Et, sur ce point, il a estimé que «de grandes réformes de modernisation de la société, de l'économie et de l'Etat devront encore être engagées pour lever les obstacles qui freinent notre progrès».
Croissance et progrès, dans le modèle social français, ne vont pas sans l’Etat qui, a rappelé le président de la République «est en charge de la solidarité, une solidarité vigilante qui ne doit oublier personne. Solidarité pour l'emploi et en faveur des plus vulnérables. Solidarité entre les générations par la sauvegarde de nos retraites. Solidarité aussi avec le futur en respectant l'environnement et en garantissant le développement durable de notre planète». A cela s’ajoute une autre valeur : «l'égalité républicaine, une égalité menacée quand l'insécurité progresse, quand l'exercice des libertés, la qualité de vie, la qualité des études, dépendent de l'endroit où l'on habite, du collège ou du lycée que l'on fréquente».
Cette évocation, par Jacques Chirac, de la nécessité et des conditions de la cohésion nationale n’a pas manqué d’être replacée par François Hollande, premier secrétaire du parti socialiste, dans son contexte politique particulier. Celui-ci a vu, dans les propos du président de la République, ni plus ni moins que «l’énoncé long et répétitif de son programme de campagne.»
Ainsi, sans jamais faire allusion aux échéances électorales de 2002, présidentielle en mai et législatives en juin, ni à son éventuelle candidature à sa propre succession, le président de la République a tracé les grandes lignes de sa vision de la France, maintenant et pour l’avenir. «La France est dynamique, courageuse, ambitieuse, a souligné Jacques Chirac. Elle a besoin d'un Etat fort, d'une autorité respectée, d'un ordre républicain assumé. Elle a besoin d'unité et de cohésion».
Solidarité et égalité républicaine
La cohésion nationale, selon le Président «exige l'affirmation d'une grande aventure collective, d'un idéal, de rêves, de projets communs. Mais elle exige aussi la juste reconnaissance de la place de chacun, de son travail, de son rôle comme de sa dignité. Cela suppose une société qui valorise tout à la fois le mérite, l'énergie, les talents, la générosité.» Et, sur ce point, il a estimé que «de grandes réformes de modernisation de la société, de l'économie et de l'Etat devront encore être engagées pour lever les obstacles qui freinent notre progrès».
Croissance et progrès, dans le modèle social français, ne vont pas sans l’Etat qui, a rappelé le président de la République «est en charge de la solidarité, une solidarité vigilante qui ne doit oublier personne. Solidarité pour l'emploi et en faveur des plus vulnérables. Solidarité entre les générations par la sauvegarde de nos retraites. Solidarité aussi avec le futur en respectant l'environnement et en garantissant le développement durable de notre planète». A cela s’ajoute une autre valeur : «l'égalité républicaine, une égalité menacée quand l'insécurité progresse, quand l'exercice des libertés, la qualité de vie, la qualité des études, dépendent de l'endroit où l'on habite, du collège ou du lycée que l'on fréquente».
Cette évocation, par Jacques Chirac, de la nécessité et des conditions de la cohésion nationale n’a pas manqué d’être replacée par François Hollande, premier secrétaire du parti socialiste, dans son contexte politique particulier. Celui-ci a vu, dans les propos du président de la République, ni plus ni moins que «l’énoncé long et répétitif de son programme de campagne.»
par Francine Quentin
Article publié le 01/01/2002