France: présidentielle 2002
La «nouvelle France» d’Alain Madelin
Parti en campagne à la fin de l'année dernière, il avait annoncé sa candidature en novembre 2000. Le 22 janvier, Alain Madelin a tenu son premier meeting de l’année au cinéma le Grand Rex, à Paris. Un show à l’américaine tout en couleurs et en paillettes où près de 3 000 personnes s’étaient pressées.
Alain Madelin, qui avait innové dans la communication politique en se lançant dans la campagne présidentielle sous le chapiteau du cirque Zig-zag en novembre 2000, a récidivé mardi soir en tenant son premier grand meeting électoral au cinéma le Grand Rex. Le chef de file des libéraux qui se définit comme le «candidat anti-Jospin» et le «candidat à la place de Chirac» a fait, comme à son habitude une entrée remarquée. Après des spots publicitaires «Pour vivre avec son temps, Madelin président» et des films détournés - concoctés par son ami Jean-Marie Boursicot, le créateur de la Nuit des Publivores - vantant son programme et tournant en dérision les autres candidats à la présidentielle, après la présentation de son site Internet résolument percutant, Alain Madelin a commencé son discours, long de 45 minutes.
Toujours par le biais de l’humour, le candidat libéral à l’Elysée a reproché aux deux têtes de l’exécutif, les «deux candidats officiels qui ne se privent pas d’occuper les médias et qui ne sont pas officiellement candidats» de retarder leur entrée en campagne. «Que le match commence» a-t-il lancé à la tribune devant son slogan de campagne «Une nouvelle France aux couleurs de la vie». Crédité dans les sondages de 3 à 5% des intentions de vote, le député d'Ille-et-Vilaine a assuré représenter «un vote utile». Optimiste, il a estimé que le deuxième tour n'était pas «hors de portée» et qu'il pourrait recueillir jusqu'à «6 millions de voix».
«Madelin, c’est celui qui représente le mieux l’avenir»
Le président de Démocratie Libérale a ensuite endossé les habits du candidat - pour l’occasion la cravate a fait sa réapparition - et a présenté son «contrat avec les Français». Avant de décliner son programme, il a critiqué l’action gouvernementale, les 35 heures en tête. Au menu donc du patron de DL : un plan «Orsec pour la sécurité et la justice de 2 milliards d’euros», plus de créations d’entreprises, une baisse des impôts substantielle, le plein emploi et la mobilité sociale, mais aussi un nouvel Etat, une nouvelle école…
Outre ses supporters politiques comme José Rossi, président de l’Assemblée de Corse, Laurent Dominati, député de Paris, François d’Aubert, député de Mayenne ou encore Charles Million, président de la Droite chrétienne, beaucoup de jeunes entouraient le candidat. A la question «Pourquoi soutenez-vous Alain Madelin ?», Benoît, 20 ans, étudiant en économie, venu spécialement de Marseille, répond : «C’est celui qui représente le mieux l’avenir (…) C’est celui qui propose des solutions sensées au problème de sécurité, d’emploi». Bien que devant une salle tout acquise à sa cause, Alain Madelin ne semblait pourtant pas être à son aise. En fin de soirée, le spectacle a repris le dessus avec une chanson composée spécialement pour sa campagne par l’arrangeur de Nicole Croisille et intitulée «Aux couleurs de la vie».
Toujours par le biais de l’humour, le candidat libéral à l’Elysée a reproché aux deux têtes de l’exécutif, les «deux candidats officiels qui ne se privent pas d’occuper les médias et qui ne sont pas officiellement candidats» de retarder leur entrée en campagne. «Que le match commence» a-t-il lancé à la tribune devant son slogan de campagne «Une nouvelle France aux couleurs de la vie». Crédité dans les sondages de 3 à 5% des intentions de vote, le député d'Ille-et-Vilaine a assuré représenter «un vote utile». Optimiste, il a estimé que le deuxième tour n'était pas «hors de portée» et qu'il pourrait recueillir jusqu'à «6 millions de voix».
«Madelin, c’est celui qui représente le mieux l’avenir»
Le président de Démocratie Libérale a ensuite endossé les habits du candidat - pour l’occasion la cravate a fait sa réapparition - et a présenté son «contrat avec les Français». Avant de décliner son programme, il a critiqué l’action gouvernementale, les 35 heures en tête. Au menu donc du patron de DL : un plan «Orsec pour la sécurité et la justice de 2 milliards d’euros», plus de créations d’entreprises, une baisse des impôts substantielle, le plein emploi et la mobilité sociale, mais aussi un nouvel Etat, une nouvelle école…
Outre ses supporters politiques comme José Rossi, président de l’Assemblée de Corse, Laurent Dominati, député de Paris, François d’Aubert, député de Mayenne ou encore Charles Million, président de la Droite chrétienne, beaucoup de jeunes entouraient le candidat. A la question «Pourquoi soutenez-vous Alain Madelin ?», Benoît, 20 ans, étudiant en économie, venu spécialement de Marseille, répond : «C’est celui qui représente le mieux l’avenir (…) C’est celui qui propose des solutions sensées au problème de sécurité, d’emploi». Bien que devant une salle tout acquise à sa cause, Alain Madelin ne semblait pourtant pas être à son aise. En fin de soirée, le spectacle a repris le dessus avec une chanson composée spécialement pour sa campagne par l’arrangeur de Nicole Croisille et intitulée «Aux couleurs de la vie».
par Clarisse Vernhes
Article publié le 23/01/2002