Nigeria
L’explosion de l’armurerie d’une caserne militaire a provoqué panique et dévastations dans la mégapole nigériane dimanche soir. Le bilan humain s’annonce lourd.
Nuit de cauchemar à Lagos
Les habitants de Lagos sont en état de choc, au lendemain de l’explosion de l’armurerie d’une caserne militaire. Dimanche, un peu avant 18 heures (17 heures TU), un incendie s’est déclaré dans une rue marchande du quartier d’Ikeja, près du centre de la capitale économique. Le feu s’est propagé au dépôt d’armes d’un camp militaire voisin, provoquant plus de trente explosions dévastatrices.
Selon l’AFP, une véritable pluie de missiles, d’obus et de boules de feu s’est alors abattue sur plusieurs zones de la gigantesque métropole nigériane. Les explosions, qui ont duré plus de deux heures, ont fait trembler des immeubles et ont brisé de nombreuses vitres en différents points de la ville.
Rumeurs démenties de putsch
Des centaines de milliers d’habitants paniqués ont fui leurs maisons. D’autres se sont barricadés chez eux, croyant à un coup d’Etat militaire, dont le pays est coutumier depuis l’indépendance. Rapidement, le gouverneur de cette ville de dix millions d’habitants a toutefois démenti les rumeurs de putsch. Le président Olusegun Obasanjo est sain et sauf, a-t-il assuré, précisant qu’il s’agit d’un «accident et non d’une invasion militaire».
Dès ce lundi matin, le chef de l’Etat s’est d’ailleurs rendu sur les lieux de la catastrophe, où il s’est déclaré choqué par ce qu’il a vu. Peu après l’explosion, le feu s’est en effet propagé à des usines et des immeubles environnants. Et dans une zone très peuplée, où vivent les soldats et leurs familles, de surcroît dans une mégalopole où les services d’urgences laissent à désirer, le bilan humain s’annonce très lourd. Dès lundi matin, les premiers témoignages étaient accablants. Un témoin interrogé par l’AFP a ainsi fait état de 580 corps retirés d’un canal dans le district d’Isolo, près de la zone des explosions.
«La première des tâches est de retrouver les enfants de militaires disparus lors de cette catastrophe, et la seconde est de lancer immédiatement une enquête militaire», a déclaré Olusegun Obasanjo. Selon le commandant de la caserne, qui a présenté ses excuses à la population lors d’une intervention télévisée, il s’agit bien d’un accident, manifestement dû à la vétusté du système de stockage des munitions. «Des efforts ont été accomplis pour l’améliorer mais cela est arrivé malheureusement avant», a-t-il indiqué. Une erreur qui aura coûté cher, très cher, à la population de Lagos.
Selon l’AFP, une véritable pluie de missiles, d’obus et de boules de feu s’est alors abattue sur plusieurs zones de la gigantesque métropole nigériane. Les explosions, qui ont duré plus de deux heures, ont fait trembler des immeubles et ont brisé de nombreuses vitres en différents points de la ville.
Rumeurs démenties de putsch
Des centaines de milliers d’habitants paniqués ont fui leurs maisons. D’autres se sont barricadés chez eux, croyant à un coup d’Etat militaire, dont le pays est coutumier depuis l’indépendance. Rapidement, le gouverneur de cette ville de dix millions d’habitants a toutefois démenti les rumeurs de putsch. Le président Olusegun Obasanjo est sain et sauf, a-t-il assuré, précisant qu’il s’agit d’un «accident et non d’une invasion militaire».
Dès ce lundi matin, le chef de l’Etat s’est d’ailleurs rendu sur les lieux de la catastrophe, où il s’est déclaré choqué par ce qu’il a vu. Peu après l’explosion, le feu s’est en effet propagé à des usines et des immeubles environnants. Et dans une zone très peuplée, où vivent les soldats et leurs familles, de surcroît dans une mégalopole où les services d’urgences laissent à désirer, le bilan humain s’annonce très lourd. Dès lundi matin, les premiers témoignages étaient accablants. Un témoin interrogé par l’AFP a ainsi fait état de 580 corps retirés d’un canal dans le district d’Isolo, près de la zone des explosions.
«La première des tâches est de retrouver les enfants de militaires disparus lors de cette catastrophe, et la seconde est de lancer immédiatement une enquête militaire», a déclaré Olusegun Obasanjo. Selon le commandant de la caserne, qui a présenté ses excuses à la population lors d’une intervention télévisée, il s’agit bien d’un accident, manifestement dû à la vétusté du système de stockage des munitions. «Des efforts ont été accomplis pour l’améliorer mais cela est arrivé malheureusement avant», a-t-il indiqué. Une erreur qui aura coûté cher, très cher, à la population de Lagos.
par Christophe Champin
Article publié le 28/01/2002