Madagascar
L'OUA tente une médiation
Rendez-vous raté entre les deux candidats à la présidence malgache, après le refus du maire d’Antananarivo, Marc Ravalomanana de rencontrer Didier Ratsiraka, sur proposition de la mission de l’Assemblée parlementaire francophone. Alors que les parlementaires de l’APF ont échoué à rapprocher les deux adversaires, le secrétaire général de l’Organisation de l’unité africaine Amara Essy est arrivé à Madagascar pour tenter une médiation.
Amara Essy secrétaire général de l’OUA a jusqu’à mardi prochain pour tenter de trouver une issue à la situation de blocage de l’élection présidentielle à Madagascar. Il devrait rencontrer tour à tour les deux candidats, le sortant Didier Ratsiraka et son opposant le maire d’Antananarivo Marc Ravalomanana.
Celui-ci, estimant l’avoir emporté dès le premier tour, le 16 décembre dernier, contre son adversaire, demande le report du second tour de la présidentielle et la confrontation des procès-verbaux du premier tour. Jusqu’à présent il refusait de participer à un deuxième tour et, à l’appui de l’exigence de la reconnaissance de sa victoire, se livre depuis quinze jours à des appels à la grève et à manifester, largement suivis dans la capitale.
Le maire d’Antananarivo a refusé de se rendre samedi matin à une rencontre avec Didier Ratsiraka, suscitée par une mission de l’Assemblée parlementaire de la francophonie, composée d’un député camerounais, un député mauritanien et deux sénateurs français, venue pour faciliter une solution de compromis. Il estimait inutile de rencontrer son rival après que celui-ci ait repoussé l’idée d’un report de la date du second tour, maintenu au 24 février.
De son côté le président Ratsiraka a donc entamé, comme si de rien n’était, la campagne pour le deuxième tour avec vingt-quatre heures d’avance sur la date prévue.
Celui-ci, estimant l’avoir emporté dès le premier tour, le 16 décembre dernier, contre son adversaire, demande le report du second tour de la présidentielle et la confrontation des procès-verbaux du premier tour. Jusqu’à présent il refusait de participer à un deuxième tour et, à l’appui de l’exigence de la reconnaissance de sa victoire, se livre depuis quinze jours à des appels à la grève et à manifester, largement suivis dans la capitale.
Le maire d’Antananarivo a refusé de se rendre samedi matin à une rencontre avec Didier Ratsiraka, suscitée par une mission de l’Assemblée parlementaire de la francophonie, composée d’un député camerounais, un député mauritanien et deux sénateurs français, venue pour faciliter une solution de compromis. Il estimait inutile de rencontrer son rival après que celui-ci ait repoussé l’idée d’un report de la date du second tour, maintenu au 24 février.
De son côté le président Ratsiraka a donc entamé, comme si de rien n’était, la campagne pour le deuxième tour avec vingt-quatre heures d’avance sur la date prévue.
par Francine Quentin
Article publié le 09/02/2002