Egypte
Jean-Michel Jarre interpelle Moubarak
Le musicien français Jean-Michel Jarre demande au président égyptien de libérer 23 homosexuels présumés qui ont été condamnés à des peines de 1 à 5 ans de prison pour «pratiques sexuelles contraires à l’Islam».
Ecouter l’interview de Jean-Michel Jarre recueillie par Catherine Potet
A la veille de la visite à Paris du président égyptien Hosni Moubarak, le musicien français Jean-Michel Jarre présente une pétition de 6000 signatures réclamant la libération de 23 jeunes Egyptiens emprisonnés pour «pratiques sexuelles contraires à l’islam». Ces 23 Egyptiens ont été condamnés en novembre dernier, à des peines allant de 1 à 5 ans de prison, pour leur homosexualité présumée.
Jean-Michel Jarre a adressé au président Moubarak une lettre ouverte demandant leur libération. «Au 21e siècle, on ne peut pas reprocher à des gens leur homosexualité, c’est quelque chose qui n’a plus lieu d’être, quelque soit le pays où l’on est», estime le musicien français, qui connaît bien l’Egypte où il a été le maître d’œuvre d’un grand spectacle organisé le 31 décembre 1999, aux pyramides du Caire, pour célébrer le nouveau millénaire.
Seul Moubarak peut agir
Sollicité par des artistes et des intellectuels égyptiens, qui «ne peuvent pas faire grand chose de l’intérieur», Jean-Michel Jarre a contacté les autorités égyptiennes, sans grand succès pour le moment. Il espère pouvoir rencontrer Hosni Moubarak lors de son passage à Paris, ou même ultérieurement, au Caire.
A ses yeux, seul le président égyptien peut agir, «personne, dans son entourage», estime Jean-Michel Jarre, «ne peut se permettre de faire un commentaire sur une décision qui lui appartient».
A la veille de la visite à Paris du président égyptien Hosni Moubarak, le musicien français Jean-Michel Jarre présente une pétition de 6000 signatures réclamant la libération de 23 jeunes Egyptiens emprisonnés pour «pratiques sexuelles contraires à l’islam». Ces 23 Egyptiens ont été condamnés en novembre dernier, à des peines allant de 1 à 5 ans de prison, pour leur homosexualité présumée.
Jean-Michel Jarre a adressé au président Moubarak une lettre ouverte demandant leur libération. «Au 21e siècle, on ne peut pas reprocher à des gens leur homosexualité, c’est quelque chose qui n’a plus lieu d’être, quelque soit le pays où l’on est», estime le musicien français, qui connaît bien l’Egypte où il a été le maître d’œuvre d’un grand spectacle organisé le 31 décembre 1999, aux pyramides du Caire, pour célébrer le nouveau millénaire.
Seul Moubarak peut agir
Sollicité par des artistes et des intellectuels égyptiens, qui «ne peuvent pas faire grand chose de l’intérieur», Jean-Michel Jarre a contacté les autorités égyptiennes, sans grand succès pour le moment. Il espère pouvoir rencontrer Hosni Moubarak lors de son passage à Paris, ou même ultérieurement, au Caire.
A ses yeux, seul le président égyptien peut agir, «personne, dans son entourage», estime Jean-Michel Jarre, «ne peut se permettre de faire un commentaire sur une décision qui lui appartient».
par Catherine Potet
Article publié le 08/02/2002