Proche-Orient
Explications Assad-Abdallah
Le président syrien Bachar el Assad a effectué une visite-éclair à Djeddah pour obtenir des explications sur le plan de paix saoudien présenté par le prince héritier saoudien Abdallah.
Officiellement, Damas n'a pas encore réagi à l'initiative saoudienne de paix au Proche-Orient, une manière d'exprimer des réserves alors que plusieurs pays arabes, notamment l'Égypte, la Jordanie et l'Autorité palestinienne, ont appuyé l'offre faite par le prince Abdallah.
La Syrie, tout comme le Liban, accueillent chacun près de 370 000 réfugiés palestiniens. Or, ce qui est connu de l'offre saoudienne ne fait pas mention du droit au retour de ces réfugiés. C'est ce point-là tout particulièrement que le président Assad cherchait à préciser avec ses interlocuteurs saoudiens.
L’accord de la Syrie essentiel
Damas, et dans son sillage Beyrouth, souhaite que ce droit au retour soit clairement garanti dans toute offre de négociation avec Israël. Toutefois, la Syrie et l'Arabie saoudite qui entretiennent de bonnes relations, écartent tout risque de désaccord majeur entre le président syrien et le prince héritier saoudien.
Il n'en demeure pas moins que, côté arabe, l'accord syrien et libanais est essentiel pour que l'initiative saoudienne puisse à terme prendre corps, Israël occupant toujours le plateau du Golan en Syrie et les fermes de Chebaa au Sud Liban.
L'offre saoudienne, ainsi que la position arabe, devront être discutées plus en détail au sommet arabe de Beyrouth fin mars.
La Syrie, tout comme le Liban, accueillent chacun près de 370 000 réfugiés palestiniens. Or, ce qui est connu de l'offre saoudienne ne fait pas mention du droit au retour de ces réfugiés. C'est ce point-là tout particulièrement que le président Assad cherchait à préciser avec ses interlocuteurs saoudiens.
L’accord de la Syrie essentiel
Damas, et dans son sillage Beyrouth, souhaite que ce droit au retour soit clairement garanti dans toute offre de négociation avec Israël. Toutefois, la Syrie et l'Arabie saoudite qui entretiennent de bonnes relations, écartent tout risque de désaccord majeur entre le président syrien et le prince héritier saoudien.
Il n'en demeure pas moins que, côté arabe, l'accord syrien et libanais est essentiel pour que l'initiative saoudienne puisse à terme prendre corps, Israël occupant toujours le plateau du Golan en Syrie et les fermes de Chebaa au Sud Liban.
L'offre saoudienne, ainsi que la position arabe, devront être discutées plus en détail au sommet arabe de Beyrouth fin mars.
par Maya Siblini
Article publié le 05/03/2002