Proche-Orient
Le silence de la communauté internationale
Alors que la violence s'exacerbe au Proche-Orient, le silence de la communauté internationale est assourdissant.
Face à la dégradation de la situation au Proche-Orient, la communauté internationale semble résignée, dans l'immédiat, à condamner la violence et à appeler à la reprise du dialogue.
Le président George W. Bush, qui jusque là semble s'être désengagé du Proche-orient en laissant à Israël les mains libres, a affirmé mardi vouloir redoubler d'efforts en faveur de la paix. Il n'a toutefois rien proposé de neuf qui permette d'avancer dans ce sens. Côté américain, on s'en tient donc aux plans Mitchell et Tenet présentés il y a près d'un an, sans autre initiative en perspective.
L’Europe divisée
Côté européen, la France avait mis sur la table une initiative pour débloquer la situation. Cette initiative a été fraîchement accueillie par les Israéliens et reçue avec prudence par les Palestiniens. Reste l'échéance du sommet européen de Barcelone les 15 et 16 mars, mais le Proche-Orient est une question qui divise traditionnellement les Européens. Et Israël, de toute façon, n'entend pas voir l'Europe jouer un rôle majeur dans la recherche d'une solution à ce conflit.
Côté arabe, l'offre saoudienne suscite beaucoup d'espoir. Mais cette offre, si elle devait prendre corps, ne se concrétisera qu'à très long terme. Dans l'immédiat, la violence se poursuit et s'exacerbe au milieu du silence de la communauté internationale.
Le président George W. Bush, qui jusque là semble s'être désengagé du Proche-orient en laissant à Israël les mains libres, a affirmé mardi vouloir redoubler d'efforts en faveur de la paix. Il n'a toutefois rien proposé de neuf qui permette d'avancer dans ce sens. Côté américain, on s'en tient donc aux plans Mitchell et Tenet présentés il y a près d'un an, sans autre initiative en perspective.
L’Europe divisée
Côté européen, la France avait mis sur la table une initiative pour débloquer la situation. Cette initiative a été fraîchement accueillie par les Israéliens et reçue avec prudence par les Palestiniens. Reste l'échéance du sommet européen de Barcelone les 15 et 16 mars, mais le Proche-Orient est une question qui divise traditionnellement les Européens. Et Israël, de toute façon, n'entend pas voir l'Europe jouer un rôle majeur dans la recherche d'une solution à ce conflit.
Côté arabe, l'offre saoudienne suscite beaucoup d'espoir. Mais cette offre, si elle devait prendre corps, ne se concrétisera qu'à très long terme. Dans l'immédiat, la violence se poursuit et s'exacerbe au milieu du silence de la communauté internationale.
par Maya Siblini
Article publié le 06/03/2002