France: présidentielle 2002
Recul du Front national aux cantonales
Le premier tour des deux élections cantonales partielles qui avait lieu le dimanche 28 avril, en Essonne dans les cantons d’Evry-Sud et des Ulis, a été marqué par un net recul de l’extrême droite par rapport au premier tour de l’élection présidentielle mais aussi par rapport aux précédentes cantonales.
Le sursaut démocratique ne s’est pas fait attendre. Une semaine après le premier tour de l’élection présidentielle qui a vu la qualification de Jean-Marie Le Pen (FN) face à Jacques Chirac (RPR), le vote utile a battu son plein lors des deux élections cantonales en Ile-de-France. Ainsi dans le canton d’Evry-Sud, qui avait vu un second tour gauche/FN remporté par le candidat divers-gauche (68,43% contre 31,57% pour le FN), en mars 1998, le candidat de Jean-Marie Le Pen, Christian Champagne n’obtient que 11% des suffrages et est éliminé dès le premier tour de scrutin, dimanche 28 avril 2002.
Lors du premier tour de l’élection présidentielle dans le canton, Jean-Marie Le Pen obtenait 15,34% et Bruno Mégret (Mouvement national républicain) 2,30%. Les deux partis d’extrême droite totalisant 17,64% des voix. Dans un communiqué, Manuel Vals, maire socialiste d’Evry et ancien conseiller en communication de Lionel Jospin, soulignait, après l’annonce de ces résultats, que la «mobilisation de l’électorat est le fait d’une campagne militante exemplaire et d’une prise de conscience des électeurs après le choc du 21 avril».
Dans le canton des Ulis, le candidat FN, René Delmas n’obtient que 5,80% des suffrages et celui du MNR 1,01%, soit 6,81% au total. Le 21 avril, Jean-Marie Le Pen recueillait 10,34% des votes et Bruno Mégret 1,38%, soit 11,72%. Les deux partis d’extrême droite étaient déjà présents lors des précédentes cantonales, en mars 2001 et avaient totalisé 9,05% des suffrages.
A Poitiers, la droite l’emporte
L’électorat de gauche s’est particulièrement bien mobilisé et a voté utile dès le premier tour de ces deux cantonales, en portant son choix sur le candidat socialiste à Evry-Sud comme aux Ulis. Et ceci malgré le départ de la gauche en ordre dispersé dans le canton d’Evry-Sud où six candidats sur huit étaient classés à gauche.
Dans le canton de Poitiers IV, la droite a remporté l’élection au second tour. Même si aucun candidat du FN ne s’était présenté, c’est l’abstention record (46,4%) qui a marqué les esprits. Le taux d’abstentionnisme avait été de 31,43% le dimanche précédent, lors du premier tour. Aux deux élections cantonales d’Ile-de-France, les électeurs ont semble-t-il eu un sursaut démocratique en allant voter mais aussi en faisant barrage, dès le premier tour, au Front national. Faut-il y voir une esquisse de ce qui se passera le 5 mai prochain, lors du second tour de l’élection présidentielle ? Les urnes parleront ce jour là.
Lors du premier tour de l’élection présidentielle dans le canton, Jean-Marie Le Pen obtenait 15,34% et Bruno Mégret (Mouvement national républicain) 2,30%. Les deux partis d’extrême droite totalisant 17,64% des voix. Dans un communiqué, Manuel Vals, maire socialiste d’Evry et ancien conseiller en communication de Lionel Jospin, soulignait, après l’annonce de ces résultats, que la «mobilisation de l’électorat est le fait d’une campagne militante exemplaire et d’une prise de conscience des électeurs après le choc du 21 avril».
Dans le canton des Ulis, le candidat FN, René Delmas n’obtient que 5,80% des suffrages et celui du MNR 1,01%, soit 6,81% au total. Le 21 avril, Jean-Marie Le Pen recueillait 10,34% des votes et Bruno Mégret 1,38%, soit 11,72%. Les deux partis d’extrême droite étaient déjà présents lors des précédentes cantonales, en mars 2001 et avaient totalisé 9,05% des suffrages.
A Poitiers, la droite l’emporte
L’électorat de gauche s’est particulièrement bien mobilisé et a voté utile dès le premier tour de ces deux cantonales, en portant son choix sur le candidat socialiste à Evry-Sud comme aux Ulis. Et ceci malgré le départ de la gauche en ordre dispersé dans le canton d’Evry-Sud où six candidats sur huit étaient classés à gauche.
Dans le canton de Poitiers IV, la droite a remporté l’élection au second tour. Même si aucun candidat du FN ne s’était présenté, c’est l’abstention record (46,4%) qui a marqué les esprits. Le taux d’abstentionnisme avait été de 31,43% le dimanche précédent, lors du premier tour. Aux deux élections cantonales d’Ile-de-France, les électeurs ont semble-t-il eu un sursaut démocratique en allant voter mais aussi en faisant barrage, dès le premier tour, au Front national. Faut-il y voir une esquisse de ce qui se passera le 5 mai prochain, lors du second tour de l’élection présidentielle ? Les urnes parleront ce jour là.
par Clarisse Vernhes
Article publié le 29/04/2002