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Philippines

Arroyo exige la destruction des rebelles

La mort de l’otage américain Martin Durham, au cours du raid qui devait le libérer, entraîne une radicalisation de l’affrontement entre le gouvernement central et les rebelles d’Abu Sayyaf.
Désormais l'armée philippine a les mains libres pour en finir avec les rebelles musulmans. Elle a pratiquement l'ordre de tirer à vue. Des renforts militaires ont été dépêchés sur l'île de Mindanao pour venir à bout des partisans d'Abu Sayyaf,au sud de l'archipel indonésien.

Cette gigantesque traque se mène évidement avec l'aide des forces militaires américaines. Des sources philippines affirment qu'aucun soldat américain (1 200 GI’s sont présent sur le terrain) ne prend part aux combats, seuls des experts militaires conseillent les quelque 7 000 soldats indonésiens jetés dans la bataille.

Les rebelles courent toujours

L'objectif est d'anéantir une fois pour toute les islamistes d'Abu Sayyaf, ou tout au moins de les empêcher de se regrouper et de prendre d'autres otages, ce qui lierait une fois de plus la marge d'action des forces de sécurité.

En attendant, les rebelles courent toujours en trompant la vigilance de l'armée, et ceci malgré les satellites, les avions-espions, et les moyens perfectionnés utilisés par les États-Unis dans cette traque.



par Toufik  Benaichouche

Article publié le 08/06/2002