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France

Parasols et transats à Paris-Plage

Les quais de Paris prennent des allures de croisette pendant près d'un mois cet été. D'habitude dédiée au trafic automobile, une partie des voies sur berge de la capitale française est fermée à la circulation, tous les jours entre 9h30 et 23h, et se transforme en lieu de promenade et d'activité aux allures balnéaires.
Les Parisiens et les touristes ont été nombreux à se rendre sur les bords de Seine, ce dimanche, jour d'ouverture de Paris-Plage. A vélo, en rollers, en trottinette ou à pieds, les promeneurs ont afflué dès le début de la matinée pour prendre possession des quais qui leur sont réservés jusqu'au 18 août.

Plus de voitures mais de petites plages de sable, des pelouses aménagées, des palmiers, des transats, des parasols, des cabines de plage rayées, des buvettes, des aires d’activités, de concert et surtout, trois kilomètres de promenade le long de la Seine entre le musée du Louvre et le pont Henri IV. Au cœur du Paris historique et culturel. C’est ça Paris-Plage, l’opération lancée par la municipalité pour donner des faux-airs de station balnéaire à la ville. Il ne manque que la mer. Mais là, Bertrand Delanoë, le maire de Paris, n’a rien pu faire. La Seine n’est décidément pas un lieu de baignade. Il est d’ailleurs formellement interdit de tenter un plongeon.

Cette opération, qui a coûté 1,5 million d’euros, a mobilisé d’importants moyens logistiques. Il a, en effet, fallu amener et déverser 180 mètres cubes de sable pour aménager des espaces «plages», 25 tonnes de graviers, six kilomètres de câbles électriques… et 80 palmiers avec leurs pots qui participent à créer l’illusion d’une riviera-sur-Seine.


Ecouter également : Paris-Plage, reportage d'Isabelle Delorme, 2'35"



par Valérie  Gas

Article publié le 21/07/2002 Dernière mise à jour le 14/07/2005 à 10:04 TU