Burundi
Des combats à Bujumbura
Les combats entre rebelles hutus et armée gouvernementale qui ont éclaté le 25 août au matin dans la capitale burundaise semblent s'être éloignés de la ville vers les montagnes qui surplombent Bujumbura.
Ce dimanche, les habitants des quartiers nord-est de Bujumbura -Gikungu, Mutanga nord et Gihosha rural - se sont réveillés au son des crépitements des armes automatiques, d’explosions de grenades et de tirs à l’arme lourde.
Face à face : l'armée gouvernementale et les rebelles des FNL, plus précisément l'aile principale du mouvement rebelle hutu, celle d'Agathon Rwasa qui a annoncé qu'elle n'irait pas négocier à partir du 26 août à Dar Es Salaam avec le gouvernement de transition burundais. «Les rebelles ont attaqué vers 5h30 du matin des positions militaires et les militaires sont parvenus à les repousser» a expliqué Jean De Dieu Niyongabo, le responsable administratif de la zone de Gihosha.
Cinq personnes ont été blessées
Pendant ce temps là, les civils sont restés cloîtrés chez eux. Ce n'est que vers 11h qu'ils se sont risqués à discuter sur le pas de leur porte. Selon la radio publique africaine, cinq personnes ont été blessées.
De leur côté, les FNL assurent qu'ils n'ont fait que se défendre. «Les militaires nous ont attaqués et nous nous sommes défendus. Ces militaires sous les ordres de Buyoya ont voulu nous casser au détriment d’Alain Mugabarabona» a déclaré Pasteur, un conseiller de Agathon Rwasa.
Alain Mugabarabona dirige en fait une faction dissidente des FNL et a accepté de venir dès le 26 août négocier en Tanzanie avec le gouvernement burundais. Pour le conseiller politique d'Agathon Rwasa, c'est un homme manipulé, qui ne contrôle personne sur le terrain. Depuis une semaine, des sources rebelles évoquaient d'ailleurs une possible attaque des FNL sur la capitale, histoire de montrer qu'Agathon Rwasa reste bien le vrai patron.
Face à face : l'armée gouvernementale et les rebelles des FNL, plus précisément l'aile principale du mouvement rebelle hutu, celle d'Agathon Rwasa qui a annoncé qu'elle n'irait pas négocier à partir du 26 août à Dar Es Salaam avec le gouvernement de transition burundais. «Les rebelles ont attaqué vers 5h30 du matin des positions militaires et les militaires sont parvenus à les repousser» a expliqué Jean De Dieu Niyongabo, le responsable administratif de la zone de Gihosha.
Cinq personnes ont été blessées
Pendant ce temps là, les civils sont restés cloîtrés chez eux. Ce n'est que vers 11h qu'ils se sont risqués à discuter sur le pas de leur porte. Selon la radio publique africaine, cinq personnes ont été blessées.
De leur côté, les FNL assurent qu'ils n'ont fait que se défendre. «Les militaires nous ont attaqués et nous nous sommes défendus. Ces militaires sous les ordres de Buyoya ont voulu nous casser au détriment d’Alain Mugabarabona» a déclaré Pasteur, un conseiller de Agathon Rwasa.
Alain Mugabarabona dirige en fait une faction dissidente des FNL et a accepté de venir dès le 26 août négocier en Tanzanie avec le gouvernement burundais. Pour le conseiller politique d'Agathon Rwasa, c'est un homme manipulé, qui ne contrôle personne sur le terrain. Depuis une semaine, des sources rebelles évoquaient d'ailleurs une possible attaque des FNL sur la capitale, histoire de montrer qu'Agathon Rwasa reste bien le vrai patron.
par Valérie Gas
Article publié le 25/08/2002