Aviation
US Airways en faillite
US Airways a annoncé sa mise en faillite dimanche. La sixième compagnie aérienne des États-Unis est directement victime de la baisse d'activité qui a suivi les attentats du 11 septembre. Les compagnies aériennes européennes, elles, voient le ciel entre les nuages.
Le secteur aérien se porte globalement bien en Europe, pour deux grandes raisons. D'abord, tout de suite après les événements, la plupart des compagnies aériennes du Vieux Continent avaient réagi en baissant leurs tarifs au maximum, ce qui a permet au trafic d'être redevenu presque normal aujourd'hui.
Ensuite les compagnies avaient opéré des coupes franches dans leurs dépenses, en réduisant les capacités et les effectifs.
Il est vrai que certaines ne se sont pas relevées. C'est le cas de la belge Sabena ou de Swissair. Mais ces deux-là étaient déjà fragiles avant les attentats.
Ls autres affichent aujourd'hui des résultats inespérés. C'est le cas d'Air France ou de British Airways, qui peut être fière d'un bénéfice net en hausse de 64% au premier sermestre 2002.
Subventions à peine déguisées
Les low-cost (bas tarifs) qui ont survécu se portent également très bien : Easy Jet a pu s'offrir son concurrent GO pour 597 millions d'euros et Ryanair a publié d'excellents chiffres la semaine dernière avec un bénéfice en hausse de 44%.
Devant les difficultés aux États-Unis, l'Etat va devoir mettre la main à la poche. Il a déjà promis 900 millions de dollars pour aider US Airways et United Airlines lui demande 1,8 milliard de dollars.
On peut s'attendre à une grogne des compagnies européennes devant ces subventions à peine déguisées.
Ensuite les compagnies avaient opéré des coupes franches dans leurs dépenses, en réduisant les capacités et les effectifs.
Il est vrai que certaines ne se sont pas relevées. C'est le cas de la belge Sabena ou de Swissair. Mais ces deux-là étaient déjà fragiles avant les attentats.
Ls autres affichent aujourd'hui des résultats inespérés. C'est le cas d'Air France ou de British Airways, qui peut être fière d'un bénéfice net en hausse de 64% au premier sermestre 2002.
Subventions à peine déguisées
Les low-cost (bas tarifs) qui ont survécu se portent également très bien : Easy Jet a pu s'offrir son concurrent GO pour 597 millions d'euros et Ryanair a publié d'excellents chiffres la semaine dernière avec un bénéfice en hausse de 44%.
Devant les difficultés aux États-Unis, l'Etat va devoir mettre la main à la poche. Il a déjà promis 900 millions de dollars pour aider US Airways et United Airlines lui demande 1,8 milliard de dollars.
On peut s'attendre à une grogne des compagnies européennes devant ces subventions à peine déguisées.
par Marie Peter
Article publié le 12/08/2002