Irak
Offensive diplomatique de Bagdad
Naji Sabri, le ministre irakien des Affaires étrangères, s'est entretenu à Moscou avec son homologue russe. Moscou a affirmé une nouvelle fois qu'il s'opposait à une solution militaire en Irak. Bagdad veut aussi mener une offensive diplomatique vers l'Europe pour tenter d'éviter une éventuelle frappe américaine.
L'Irak, encouragé par les réticences européennes à une frappe américaine cherche à rallier le maximum de soutien. Le vice-président Taha Yassine Ramadan veut donc dépêcher un émissaire en France et en Allemagne. L'Irak dit vouloir bâtir avec l'Europe des relations stratégiques fondées sur la compréhension et les intérêts communs.
Toutefois, pour Paris et Berlin, les choses sont entendues : d'une part, l'Irak doit laisser revenir sans conditions préalables les inspecteurs en désarmement conformément aux résolutions de l'ONU. D'autre part, toute opération militaire contre le régime de Saddam Hussein doit obtenir au préalable l'aval du Conseil de sécurité.
Contexte délicat
Berlin a d'ores et déjà opposé un refus clair et net à l'accueil d'un émissaire irakien. Quant à Paris, le quai d'Orsay affirme être en contact avec les autorités irakiennes sur ce sujet mais aucune date ni lieu n'ont été fixés.
Pour la France, il semble délicat d'accueillir dans le contexte actuel un émissaire de Bagdad. Des contacts pourraient donc avoir lieu en marge d'une grande réunion internationale telle que l'inauguration des travaux de l'assemblée générale de l'ONU courant septembre.
Toutefois, pour Paris et Berlin, les choses sont entendues : d'une part, l'Irak doit laisser revenir sans conditions préalables les inspecteurs en désarmement conformément aux résolutions de l'ONU. D'autre part, toute opération militaire contre le régime de Saddam Hussein doit obtenir au préalable l'aval du Conseil de sécurité.
Contexte délicat
Berlin a d'ores et déjà opposé un refus clair et net à l'accueil d'un émissaire irakien. Quant à Paris, le quai d'Orsay affirme être en contact avec les autorités irakiennes sur ce sujet mais aucune date ni lieu n'ont été fixés.
Pour la France, il semble délicat d'accueillir dans le contexte actuel un émissaire de Bagdad. Des contacts pourraient donc avoir lieu en marge d'une grande réunion internationale telle que l'inauguration des travaux de l'assemblée générale de l'ONU courant septembre.
par Maya Siblini
Article publié le 03/09/2002