Francophonie
Le sommet de la francophonie est ouvert
Les chefs d’Etat et de gouvernement qui participent au IXème sommet de la francophonie à Beyrouth sont, pour la plupart, arrivés jeudi dans la capitale libanaise. Jacques Chirac, le président français, en tête. Ils se réunissent tous à partir de ce matin pour la cérémonie d’ouverture avant de commencer leurs séances de travail au cours desquelles ils doivent aborder notamment les questions de politique internationale du moment et le thème de la diversité culturelle. Avec un invité de marque, le président algérien Abdelaziz Bouteflika.
De notre envoyée spéciale à Beyrouth
Branle-bas de combat aujourd’hui à Beyrouth. Le IXe sommet de la francophonie ouvre ses portes. Le dispositif de sécurité, déjà très présent depuis le début de la semaine, est aujourd’hui totalement verrouillé. Les autorités libanaises qui annoncent avec satisfaction la présence à Beyrouth de plus de trente chefs d’Etat et de gouvernement, n’ont laissé aucune place à l’improvisation. Jusqu’à dimanche, la «zone rouge» est sous le contrôle total de l’armée et de la police. Et le ballet des hélicoptères dans le ciel est incessant.
C’est Omar Bongo, le président gabonais, qui est arrivé le premier, dès mercredi, à Beyrouth. Et jeudi, l’aéroport de la capitale libanaise, fermé à tout autre trafic pour la circonstance, a vu défiler, les uns à la suite des autres, la plupart des avions des délégations nationales des pays de la francophonie. Les derniers devant arriver vendredi, juste avant la séance d’ouverture. Jacques Chirac a atterri jeudi matin et a commencé immédiatement une visite officielle d’une journée. Il s’est rendu notamment au Parlement libanais où il a prononcé un discours, à l’inauguration de l’Ecole nationale d’administration de Beyrouth et à la séance de clôture de l’assemblée de l’Association des maires francophones (AIMF) qui se tenait en marge du sommet, et dont Jacques Chirac a été le fondateur lorsqu’il était maire de Paris.
Bouteflika est là
Certains chefs d’Etat ont décliné l’invitation de la francophonie. Le président ivoirien, Laurent Gbagbo a préféré rester dans son pays où un cessez-le-feu a été conclu, hier, avec les mutins qui ont pris le pouvoir dans plusieurs villes du Nord. L’Egyptien Hosni Moubarak, préoccupé par la situation au Proche-Orient, n’a pas, lui non plus, fait le déplacement de Beyrouth. Il a dépêché son ministre des Affaires étrangères, Ahmad Maher et lui a confié un message verbal pour le président libanais, Emile Lahoud, dans lequel il insiste sur «l’importance d’une action arabe commune dans les circonstances actuelles» et sur la nécessité de «faire tout ce qui est possible… pour éviter des opérations militaires en Irak». Joseph-Antoine Kabila, le président de la RD Congo, n’est pas là non plus. Par contre, Marc Ravalomanana, le nouveau président malgache, que l’Union africaine refuse toujours de reconnaître, a tenu, lui, à se rendre à Beyrouth où se trouve un grand nombre de représentants des Etats du continent.
Mais c’est surtout la présence d’Abdelaziz Bouteflika, le président algérien, qui constitue une véritable première. L’Algérie est, en effet, la grande absente de la francophonie à laquelle elle a toujours refusé d’adhérer depuis son indépendance. Abdelaziz Bouteflika qui est arrivé jeudi à Beyrouth, va assister aujourd’hui à la séance d’ouverture du sommet de la francophonie, qui se tient pour la première fois dans une capitale arabe, et devrait rester jusqu’à samedi au Liban. Le président Bouteflika a déjà participé à une réunion des chefs d’Etat francophones lors du sommet sur le développement durable, à Johannesburg, en septembre dernier.
Sa présence à Beyrouth a été très bien accueillie par les pays francophones, notamment par la France qui a estimé que : «L’Algérie était chez elle dans la francophonie même si elle ne la rejoint pas».
Branle-bas de combat aujourd’hui à Beyrouth. Le IXe sommet de la francophonie ouvre ses portes. Le dispositif de sécurité, déjà très présent depuis le début de la semaine, est aujourd’hui totalement verrouillé. Les autorités libanaises qui annoncent avec satisfaction la présence à Beyrouth de plus de trente chefs d’Etat et de gouvernement, n’ont laissé aucune place à l’improvisation. Jusqu’à dimanche, la «zone rouge» est sous le contrôle total de l’armée et de la police. Et le ballet des hélicoptères dans le ciel est incessant.
C’est Omar Bongo, le président gabonais, qui est arrivé le premier, dès mercredi, à Beyrouth. Et jeudi, l’aéroport de la capitale libanaise, fermé à tout autre trafic pour la circonstance, a vu défiler, les uns à la suite des autres, la plupart des avions des délégations nationales des pays de la francophonie. Les derniers devant arriver vendredi, juste avant la séance d’ouverture. Jacques Chirac a atterri jeudi matin et a commencé immédiatement une visite officielle d’une journée. Il s’est rendu notamment au Parlement libanais où il a prononcé un discours, à l’inauguration de l’Ecole nationale d’administration de Beyrouth et à la séance de clôture de l’assemblée de l’Association des maires francophones (AIMF) qui se tenait en marge du sommet, et dont Jacques Chirac a été le fondateur lorsqu’il était maire de Paris.
Bouteflika est là
Certains chefs d’Etat ont décliné l’invitation de la francophonie. Le président ivoirien, Laurent Gbagbo a préféré rester dans son pays où un cessez-le-feu a été conclu, hier, avec les mutins qui ont pris le pouvoir dans plusieurs villes du Nord. L’Egyptien Hosni Moubarak, préoccupé par la situation au Proche-Orient, n’a pas, lui non plus, fait le déplacement de Beyrouth. Il a dépêché son ministre des Affaires étrangères, Ahmad Maher et lui a confié un message verbal pour le président libanais, Emile Lahoud, dans lequel il insiste sur «l’importance d’une action arabe commune dans les circonstances actuelles» et sur la nécessité de «faire tout ce qui est possible… pour éviter des opérations militaires en Irak». Joseph-Antoine Kabila, le président de la RD Congo, n’est pas là non plus. Par contre, Marc Ravalomanana, le nouveau président malgache, que l’Union africaine refuse toujours de reconnaître, a tenu, lui, à se rendre à Beyrouth où se trouve un grand nombre de représentants des Etats du continent.
Mais c’est surtout la présence d’Abdelaziz Bouteflika, le président algérien, qui constitue une véritable première. L’Algérie est, en effet, la grande absente de la francophonie à laquelle elle a toujours refusé d’adhérer depuis son indépendance. Abdelaziz Bouteflika qui est arrivé jeudi à Beyrouth, va assister aujourd’hui à la séance d’ouverture du sommet de la francophonie, qui se tient pour la première fois dans une capitale arabe, et devrait rester jusqu’à samedi au Liban. Le président Bouteflika a déjà participé à une réunion des chefs d’Etat francophones lors du sommet sur le développement durable, à Johannesburg, en septembre dernier.
Sa présence à Beyrouth a été très bien accueillie par les pays francophones, notamment par la France qui a estimé que : «L’Algérie était chez elle dans la francophonie même si elle ne la rejoint pas».
par Valérie Gas
Article publié le 18/10/2002