Mondialisation
Succès de la marche contre la guerre
A Florence, en Italie, entre 500 000 et un million d’antimondialistes ont défilé pour manifester leur opposition à une nouvelle guerre contre l’Irak, au lendemain de l’adoption à l’Onu d’une nouvelle résolution contre Bagdad. Une manifestation organisée par le premier Forum social européen.
Une affluence record et sans incident. Contrairement aux grandes manifestations précédemment organisées par les antimondialistes -notamment celle de Gênes en juillet 2001 où il y a eu un mort et de violentes altercations avec la police-, la marche de Florence s’est déroulée dans le calme. Entre 500 000 personnes, selon la police et un million, selon les organisateurs ont défilé contre une intervention armée en Irak, à Florence, hôte du premier Forum social européen. Un an après, le mouvement antimondialisation a donc tiré les leçons de Gênes et a cherché à s’organiser et à coordonner ses composantes européennes catholiques, communistes et autres.
Témoin de ce nouvel état d’esprit, il s’est doté, pour la marche d’un service d’ordre prêté par le premier syndicat italien. Silvio Berlusconi, le chef du gouvernement italien a d’ailleurs salué le déroulement pacifique de la marche : «Le gouvernement, dans des conditions difficiles, a garanti le principe constitutionnel de la liberté de manifestation, et les participants au Forum social ont répondu en défilant de manière pacifique», a-t-il déclaré.
Les participants satisfaits de leur action
Ce Forum a donc été dominé par la vive opposition à une guerre en Irak et à «l’impérialisme américain». Dans un «appel contre le guerre en Irak», lancé dès le 9 novembre au soir à l’issue de la manifestation et renouvelé ce dimanche matin à la clôture du Forum, les militants ont déjà fixé un calendrier de manifestations en Europe à la mi-décembre et à la mi-janvier ainsi qu’une journée européenne, le 15 février 2003.
Parmi les manifestants figurait le très célèbre Français José Bové, porte-parole de la Confédération paysanne, arrivé en tracteur. Résumant le sentiment largement partagé lors de la manifestation, un avocat italien a jugé que «le premier noyau du peuple européen était né à Florence». «Le succès inattendu du Forum montre qu’en Europe, il y a vraiment un besoin de ce mouvement antimondialisation pour construire des droits», a affirmé, de son côté, une Française, membre de la Fédération syndicale unitaire de l’enseignement.
Ce défilé a marqué le temps fort du premier Forum social européen, regroupement de militants antimondialisation inspiré du Forum mondial de Porto Alegre, au Brésil, et a rassemblé des représentants venus de tout le continent européen pour quatre journées de débats et de concerts. Les thèmes habituellement débattus dans les nombreux forums locaux, organisés aux quatre coins du globe, ont aussi été largement abordés : la lutte contre les nouveaux projets de libéralisation du marché en Europe et dans le monde, ainsi que la promotion des droits fondamentaux dans un nouveau rapport entre les sphères économique, sociale, politique et culturelle.
Témoin de ce nouvel état d’esprit, il s’est doté, pour la marche d’un service d’ordre prêté par le premier syndicat italien. Silvio Berlusconi, le chef du gouvernement italien a d’ailleurs salué le déroulement pacifique de la marche : «Le gouvernement, dans des conditions difficiles, a garanti le principe constitutionnel de la liberté de manifestation, et les participants au Forum social ont répondu en défilant de manière pacifique», a-t-il déclaré.
Les participants satisfaits de leur action
Ce Forum a donc été dominé par la vive opposition à une guerre en Irak et à «l’impérialisme américain». Dans un «appel contre le guerre en Irak», lancé dès le 9 novembre au soir à l’issue de la manifestation et renouvelé ce dimanche matin à la clôture du Forum, les militants ont déjà fixé un calendrier de manifestations en Europe à la mi-décembre et à la mi-janvier ainsi qu’une journée européenne, le 15 février 2003.
Parmi les manifestants figurait le très célèbre Français José Bové, porte-parole de la Confédération paysanne, arrivé en tracteur. Résumant le sentiment largement partagé lors de la manifestation, un avocat italien a jugé que «le premier noyau du peuple européen était né à Florence». «Le succès inattendu du Forum montre qu’en Europe, il y a vraiment un besoin de ce mouvement antimondialisation pour construire des droits», a affirmé, de son côté, une Française, membre de la Fédération syndicale unitaire de l’enseignement.
Ce défilé a marqué le temps fort du premier Forum social européen, regroupement de militants antimondialisation inspiré du Forum mondial de Porto Alegre, au Brésil, et a rassemblé des représentants venus de tout le continent européen pour quatre journées de débats et de concerts. Les thèmes habituellement débattus dans les nombreux forums locaux, organisés aux quatre coins du globe, ont aussi été largement abordés : la lutte contre les nouveaux projets de libéralisation du marché en Europe et dans le monde, ainsi que la promotion des droits fondamentaux dans un nouveau rapport entre les sphères économique, sociale, politique et culturelle.
par Clarisse Vernhes
Article publié le 10/11/2002