Côte d''Ivoire
Dimanche de repos pour les négociateurs
Les discussions inter-ivoiriennes reprennent ce lundi à Marcoussis. Elles entrent dans leur dernière ligne droite puisque la table ronde est censée s'achever ce vendredi.
Dimanche, c'était quartier libre pour tout le monde. Les organisateurs français avaient donné aux quelque quarante délégués l'autorisation de quitter le centre national de rugby situé à une trentaine de kilomètres au sud de la capitale pour aller prendre l'air.
«On sort de la brousse, on ne connaissait pas Paris, c'est beau», nous confiait dimanche soir un délégué rebelle, impressionné par le monde et la circulation dans les rues de la capitale française... Quelque peu dérouté aussi par le froid, la grisaille et la pluie. Au menu à midi, pour certains, côté rébellion, des hamburgers chez des amis ivoiriens de France, avec en toile de fond des rythmes de zouglou.
Déjeuner plus studieux en revanche pour d'autres, qui ont mis ce dimanche de repos à profit pour faire le bilan de la première phase de discussions et préparer celles à venir.
Calendrier politique
Exemple au FPI, où une trentaine de personnes, délégués et sympathisants se sont réunies dans un hôtel parisien pour un déjeuner de travail. Même chose au RDR. Autour d'Alassane Ouattara, la délégation, les cadres du parti installés en France et ceux qui ont vécu ces derniers mois dans la clandestinité en Côte d'Ivoire ont pu se retrouver pour la première fois autour d'une même table. Beaucoup ont regagné Marcoussis dans la soirée de dimanche.
La semaine s'annonce décisive. Depuis le début de la table ronde mercredi dernier, les discussions ont avancé sur les problèmes liés à la nationalité ivoirienne, au statut des étrangers, et aux conditions d'éligibilité.
Mais il ne reste que quatre jours pour aborder des questions très politiques. Des questions sur lesquelles les débats risquent d'être encore plus difficiles, comme celle d'un gouvernement de transition, d'élections anticipées, voire du départ du président Gbagbo.
«On sort de la brousse, on ne connaissait pas Paris, c'est beau», nous confiait dimanche soir un délégué rebelle, impressionné par le monde et la circulation dans les rues de la capitale française... Quelque peu dérouté aussi par le froid, la grisaille et la pluie. Au menu à midi, pour certains, côté rébellion, des hamburgers chez des amis ivoiriens de France, avec en toile de fond des rythmes de zouglou.
Déjeuner plus studieux en revanche pour d'autres, qui ont mis ce dimanche de repos à profit pour faire le bilan de la première phase de discussions et préparer celles à venir.
Calendrier politique
Exemple au FPI, où une trentaine de personnes, délégués et sympathisants se sont réunies dans un hôtel parisien pour un déjeuner de travail. Même chose au RDR. Autour d'Alassane Ouattara, la délégation, les cadres du parti installés en France et ceux qui ont vécu ces derniers mois dans la clandestinité en Côte d'Ivoire ont pu se retrouver pour la première fois autour d'une même table. Beaucoup ont regagné Marcoussis dans la soirée de dimanche.
La semaine s'annonce décisive. Depuis le début de la table ronde mercredi dernier, les discussions ont avancé sur les problèmes liés à la nationalité ivoirienne, au statut des étrangers, et aux conditions d'éligibilité.
Mais il ne reste que quatre jours pour aborder des questions très politiques. Des questions sur lesquelles les débats risquent d'être encore plus difficiles, comme celle d'un gouvernement de transition, d'élections anticipées, voire du départ du président Gbagbo.
par Sarah Tisseyre
Article publié le 20/01/2003