Pétrole
L'Opep compense le pétrole vénézuélien
Les ministres du pétrole de l’Opep ont décidé d’augmenter leur production d'1,5 million de barils par jour pour compenser l’arrêt de la production vénézuélienne.
La crise irakienne, mais surtout la persistance de la grève qui paralyse le secteur pétrolier au Venezuela depuis quarante jours ont propulsé à la hausse les prix du baril de brut qui a dépassé les 30 dollars depuis plusieurs semaines. Depuis un an, le cours du brut a ainsi progressé de 45 % et son augmentation a été de 25 % rien qu’au cours des deux derniers mois. Dimanche, à Vienne lors de la réunion des ministres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, le Vénézuela a demandé à ses collègues de «stabiliser» le marché.
L’arrêt des exportations vénézuéliennes prive celui-ci de deux millions de barils par jour. Ce que le ministre algérien du pétrole, Chakib Khalil, a traduit en affirmant que «l’Opep avait besoin de mettre deux millions de barils par jour supplémentaire sur le marché».
Le ministre saoudien du pétrole, Al Nouaïmi, a pris comme comparaison la crise du Koweït au cours de laquelle l’interruption des exportations du Koweït et de l’Irak a été compensée par l’augmentation de la production des autres, et notamment de l’Arabie. «Nous ne permettrons jamais que survienne une pénurie», a-t-il indiqué.
Attention au retour à la normale
Mais pour Ali Al Nouaïmi, il n’y a pas pénurie d’approvisionnement et son pays a la possibilité de porter en deux semaines sa production, actuellement de 7,5 millions de barils par jour, à 10,5 millions de barils par jour sans qu’il soit besoin pour autant de modifier le plafond global de production de l’organisation, fixé à 23 millions de barils par jour depuis le 1er janvier.
Pourtant, c'est bien ce qui s'est produit ce dimanche à Vienne, au terme de cinq heures de discussions. Les ministres du pétrole présents ou les hauts fonctionnaires qui les représentaient solnt parvenus à à un accord pour porter à 24,5 millions de barils par jour le plafond global de production afin de stabiliser le marché. Une grande attention sera toutefois portée aux mécanismes de retour à la normale, une fois qu’aura pris fin la crise vénézuélienne, de façon à éviter une chute brutale des cours consécutive au retour sur le marché du pétrole vénézuélien.
Lire également:
L'Opep augmente sa production de pétrole
Chronique des matières premières de Jean-Pierre Boris du 13 janvier 2003
L’arrêt des exportations vénézuéliennes prive celui-ci de deux millions de barils par jour. Ce que le ministre algérien du pétrole, Chakib Khalil, a traduit en affirmant que «l’Opep avait besoin de mettre deux millions de barils par jour supplémentaire sur le marché».
Le ministre saoudien du pétrole, Al Nouaïmi, a pris comme comparaison la crise du Koweït au cours de laquelle l’interruption des exportations du Koweït et de l’Irak a été compensée par l’augmentation de la production des autres, et notamment de l’Arabie. «Nous ne permettrons jamais que survienne une pénurie», a-t-il indiqué.
Attention au retour à la normale
Mais pour Ali Al Nouaïmi, il n’y a pas pénurie d’approvisionnement et son pays a la possibilité de porter en deux semaines sa production, actuellement de 7,5 millions de barils par jour, à 10,5 millions de barils par jour sans qu’il soit besoin pour autant de modifier le plafond global de production de l’organisation, fixé à 23 millions de barils par jour depuis le 1er janvier.
Pourtant, c'est bien ce qui s'est produit ce dimanche à Vienne, au terme de cinq heures de discussions. Les ministres du pétrole présents ou les hauts fonctionnaires qui les représentaient solnt parvenus à à un accord pour porter à 24,5 millions de barils par jour le plafond global de production afin de stabiliser le marché. Une grande attention sera toutefois portée aux mécanismes de retour à la normale, une fois qu’aura pris fin la crise vénézuélienne, de façon à éviter une chute brutale des cours consécutive au retour sur le marché du pétrole vénézuélien.
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par Olivier Da Lage
Article publié le 12/01/2003