Côte d''Ivoire
Nouveaux incidents après la mort d’un opposant
De nouveaux troubles ont éclaté dimanche dans les quartiers populaires d’Abidjan après l’assassinat d’un acteur de télévision connu et membre dirigeant de l’opposition.
Tandis que plus de 100 000 personnes avaient manifesté sans incidents, samedi, dans les rues d'Abidjan pour dénoncer l'accord de paix signé en France par le gouvernement de Laurent Gbagbo et les rebelles, les troubles ont repris dimanche dans les quartiers populaires de la périphérie dont Adjamé et Abobo. Des incidents ont éclaté après la découverte du corps de Camara H, de son vrai nom Camara Vakaramogo Yéréfé, un acteur de télévision connu et membre du bureau politique du parti d'opposition RDR, le Rassemblement des Républicains d'Alassane Ouattara.
Selon les premières informations Camara H aurait été emmené samedi soir par «des hommes en uniforme» et l’annonce de sa mort, probablement un assassinat, a fait descendre dans la rue des manifestants qui ont dressé des barricades et incendié des bus municipaux.
Côté pressions politique, le groupe de contact envoyé par la CEDEAO (Commuanuté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest) au président ivoirien Laurent Gbagbo pour tenter d’obtenir l’application des accords de Marcoussis n’a semble-t-il pas donné de résultats tangibles. La délégation notamment composée des présidents du Ghana, John Kufuor, du Togo, Gnassingbé Eyadéma, et du Nigeria, Olusegun Obasanjo, n’a fait aucune déclaration après cette rencontre impromptue à Abidjan.
Pendant ce temps, le responsable du MPCI, Guillaume Soro, ainsi que la délégation qu'il dirigeait
à Marcoussis, est rentré samedi à Bouaké, deuxième ville du pays, aux mains depuis le 19 septembre du mouvement qui contrôle la moitié nord de la Côte d'Ivoire. Les responsables des deux autres mouvements rebelles, Félix Doh du Mouvement populaire ivoirien du grand ouest( MPIGO) et le commandant Gaspard Déli pour le Mouvement pour la justice et la paix (MJP), ont également regagné Bouaké après avoir rencontré les chefs d’Etat de la CEDEAO en sommet à Dakar.
Selon les premières informations Camara H aurait été emmené samedi soir par «des hommes en uniforme» et l’annonce de sa mort, probablement un assassinat, a fait descendre dans la rue des manifestants qui ont dressé des barricades et incendié des bus municipaux.
Côté pressions politique, le groupe de contact envoyé par la CEDEAO (Commuanuté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest) au président ivoirien Laurent Gbagbo pour tenter d’obtenir l’application des accords de Marcoussis n’a semble-t-il pas donné de résultats tangibles. La délégation notamment composée des présidents du Ghana, John Kufuor, du Togo, Gnassingbé Eyadéma, et du Nigeria, Olusegun Obasanjo, n’a fait aucune déclaration après cette rencontre impromptue à Abidjan.
Pendant ce temps, le responsable du MPCI, Guillaume Soro, ainsi que la délégation qu'il dirigeait
à Marcoussis, est rentré samedi à Bouaké, deuxième ville du pays, aux mains depuis le 19 septembre du mouvement qui contrôle la moitié nord de la Côte d'Ivoire. Les responsables des deux autres mouvements rebelles, Félix Doh du Mouvement populaire ivoirien du grand ouest( MPIGO) et le commandant Gaspard Déli pour le Mouvement pour la justice et la paix (MJP), ont également regagné Bouaké après avoir rencontré les chefs d’Etat de la CEDEAO en sommet à Dakar.
par Francine Quentin
Article publié le 02/02/2003