Côte d''Ivoire
Les négociations retournent en Afrique
L’Afrique reprend la main. Un sommet régional pourrait avoir lieu à Yamoussoukro ce week-end à l'initiative de la CEDEAO. Le discours du président ivoirien est attendu vendredi soir.
La France est satisfaite du soutien de la communauté internationale aux accords issus de la table ronde de Marcoussis.Ces accords ont été approuvés par l’ONU lors de l’adoption de la résolution 1464, qui autorise les forces de la CEDEAO et les soldats français à faire usage de la force pour protéger les civils menacés par le conflit. Le président français a, par ailleurs, souligné «le travail solide» du Haut commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme qui, dans un rapport récent, a recensé les nombreuses violations commises dans le pays depuis le début de la guerre civile. Pour la première fois à cette occasion, la comparution des auteurs d’exactions devant la Cour pénale internationale a été évoquée.
En raison de la tension persistante, les Nations unies ont décidé de rapatrier leur personnel non-indispensable. Cette mesure devrait s’appliquer également aux employés expatriés de la Banque africaine de développement. L’Union européenne a, pour sa part, commencé à rapatrier son personnel de Côte d’Ivoire. De leur côté les autorités françaises annoncent qu’elles procèdent à un recensement de leurs ressortissants en difficulté financière afin de proposer des mesures visant à faciliter leur retour. Cependant, selon la ministre française de la Défense, leur évacuation n’est «toujours pas d’actualité».
Sur le plan diplomatique, l’Afrique reprend l’initiative. Mercredi le chef de l’Etat ivoirien et son homologue ghanéen, président en exercice de la CEDEAO, se sont rencontrés à Accra et l’idée d’un sommet régional se précise. Il pourrait avoir lieu à Yamoussoukro ce week-end.
En raison de la tension persistante, les Nations unies ont décidé de rapatrier leur personnel non-indispensable. Cette mesure devrait s’appliquer également aux employés expatriés de la Banque africaine de développement. L’Union européenne a, pour sa part, commencé à rapatrier son personnel de Côte d’Ivoire. De leur côté les autorités françaises annoncent qu’elles procèdent à un recensement de leurs ressortissants en difficulté financière afin de proposer des mesures visant à faciliter leur retour. Cependant, selon la ministre française de la Défense, leur évacuation n’est «toujours pas d’actualité».
Sur le plan diplomatique, l’Afrique reprend l’initiative. Mercredi le chef de l’Etat ivoirien et son homologue ghanéen, président en exercice de la CEDEAO, se sont rencontrés à Accra et l’idée d’un sommet régional se précise. Il pourrait avoir lieu à Yamoussoukro ce week-end.
Article publié le 06/02/2003
