Corée
Incendie criminel dans le métro
Un incendie criminel dans une voiture du métro de Taegu, troisième ville de Corée du sud, a fait, selon un bilan provisoire 44 morts, 59 disparus et plus d’une centaine de blessés. Les autorités ont affirmé avoir interpellé un suspect, un homme d’une cinquantaine d’année qui présente des troubles mentaux, a déclaré un policier à une chaîne de télévision locale. L’hypothèse de l’action terroriste est donc pour l’instant écartée.
De notre correspondant à Séoul
C’est vers 10 heures du matin, heure locale, que ce pyromane a provoqué l’incendie. Selon des témoins, il a jeté un liquide qu’il a enflammé, malgré l’intervention de passagers pour l’en empêcher. Les flammes se sont propagées très rapidement, notamment à une rame venant en sens inverse. Une passagère a pu joindre son mari sur son téléphone portable. «Il y a le feu dans le wagon et les portes sont bloquées» lui a t-elle dit paniquée. Plus de 600 passagers se sont retrouvés pris au piège.
Le centre de cette ville, situé à 250 kilomètre au sud de la capitale Séoul, était paralysé pendant que la télévision interrompait ses programmes pour diffuser des images de pompiers munis de masques à gaz plongeant dans l’enfer des couloirs du métro d’où s’échappait une épaisse fumée noire. Puis les secours ressortaient avec des victimes par dizaines étendues sur des brancards immédiatement placées sous respiration artificielle.
Polémique sur la sécurité du métro
Il a fallu plusieurs heures aux soldats du feu pour maîtriser l’incendie et permettre aux caméras de prendre la mesure du désastre. Les deux rames de métro sont totalement calcinées. Nulle doute que des polémiques sur la sécurité dans les métros de Corée du sud va s’en suivre. La vitesse de propagation de l’incendie et des fumées toxiques va être mise en question.
L’unique ligne de métro de Taegu est maudite, en 1995, une centaine de personnes avaient été tuées et une centaine d'autre blessées lors d'une explosion de gaz . En Corée du sud, la nuit est tombée pendant que les secours continuaient d’arrache-pied. Le bilan risque de s’alourdir. Des passagers sont portés disparus dans les entrailles du métro et de nombreux blessés sont dans un état très critique. Dans les rues proches, les gens font la queue pour prendre connaissance du sort de leurs proches sur des listes de victimes rendues publiques.
C’est vers 10 heures du matin, heure locale, que ce pyromane a provoqué l’incendie. Selon des témoins, il a jeté un liquide qu’il a enflammé, malgré l’intervention de passagers pour l’en empêcher. Les flammes se sont propagées très rapidement, notamment à une rame venant en sens inverse. Une passagère a pu joindre son mari sur son téléphone portable. «Il y a le feu dans le wagon et les portes sont bloquées» lui a t-elle dit paniquée. Plus de 600 passagers se sont retrouvés pris au piège.
Le centre de cette ville, situé à 250 kilomètre au sud de la capitale Séoul, était paralysé pendant que la télévision interrompait ses programmes pour diffuser des images de pompiers munis de masques à gaz plongeant dans l’enfer des couloirs du métro d’où s’échappait une épaisse fumée noire. Puis les secours ressortaient avec des victimes par dizaines étendues sur des brancards immédiatement placées sous respiration artificielle.
Polémique sur la sécurité du métro
Il a fallu plusieurs heures aux soldats du feu pour maîtriser l’incendie et permettre aux caméras de prendre la mesure du désastre. Les deux rames de métro sont totalement calcinées. Nulle doute que des polémiques sur la sécurité dans les métros de Corée du sud va s’en suivre. La vitesse de propagation de l’incendie et des fumées toxiques va être mise en question.
L’unique ligne de métro de Taegu est maudite, en 1995, une centaine de personnes avaient été tuées et une centaine d'autre blessées lors d'une explosion de gaz . En Corée du sud, la nuit est tombée pendant que les secours continuaient d’arrache-pied. Le bilan risque de s’alourdir. Des passagers sont portés disparus dans les entrailles du métro et de nombreux blessés sont dans un état très critique. Dans les rues proches, les gens font la queue pour prendre connaissance du sort de leurs proches sur des listes de victimes rendues publiques.
par Alain Devalpo
Article publié le 18/02/2003
