Colombie
Ingrid Betancourt retenue en otage depuis un an
Il y a un an, Ingrid Betancourt, 41 ans, candidate à l'élection présidentielle était enlevée par les forces armées révolutionnaires de Colombie, les Farc. Son cas n'est pas isolé.
Ingrid Betancourt fait partie des prisonniers de guerre que les Farc espèrent échanger contre tous leurs militants actuellement en prison. Et ce n'est qu'une goutte d'eau dans la mer: tous les ans, 3 000 personnes sont enlevées contre rançon.
Le fait qu'Ingrid Betancourt ait la nationalité française, qu'elle parle couramment français et qu'elle soit une des rares Colombiennes connue par les médias français explique la campagne de solidarité particulière dont elle fait l'objet en France.
Le Quai d'Orsay, dirigé par Dominique de Villepin, un ami personnel de l'ancienne candidate à l'élection présidentielle, s'est toujours prononcé en faveur d'un échange humanitaire. il appelle à la reprise du dialogue entre le gouvernement et la guérilla.
Les Farc ont le vent en poupe
Seulement, l'heure est à l'escalade. Depuis un an, la Colombie s'enlise dans la guerre civile. Après la rupture du dialogue à l'initiative du gouvernement, les forces armées révolutionnaires, la première guérilla du pays, ont le vent en poupe. Elles frappent partout, y compris dans la capitale.
Elles s'attaquent même à des Américains. Trois d'entre eux ont été enlevés et leur avion abattu. Malgré leur aide massive au gouvernement colombien, les États-Unis paraissent eux aussi impuissants. Pour l'instant, aucun compromis n'est en vue.
Le fait qu'Ingrid Betancourt ait la nationalité française, qu'elle parle couramment français et qu'elle soit une des rares Colombiennes connue par les médias français explique la campagne de solidarité particulière dont elle fait l'objet en France.
Le Quai d'Orsay, dirigé par Dominique de Villepin, un ami personnel de l'ancienne candidate à l'élection présidentielle, s'est toujours prononcé en faveur d'un échange humanitaire. il appelle à la reprise du dialogue entre le gouvernement et la guérilla.
Les Farc ont le vent en poupe
Seulement, l'heure est à l'escalade. Depuis un an, la Colombie s'enlise dans la guerre civile. Après la rupture du dialogue à l'initiative du gouvernement, les forces armées révolutionnaires, la première guérilla du pays, ont le vent en poupe. Elles frappent partout, y compris dans la capitale.
Elles s'attaquent même à des Américains. Trois d'entre eux ont été enlevés et leur avion abattu. Malgré leur aide massive au gouvernement colombien, les États-Unis paraissent eux aussi impuissants. Pour l'instant, aucun compromis n'est en vue.
par Hélène Mendes Da Costa
Article publié le 23/02/2003
