Etats-Unis
Manifestations anti-guerre à travers le pays
Au premier jour de la guerre, des centaines de manifestations hostiles au conflit ont eu lieu dans les grandes villes américaines.
«Larguez Bush, pas des bombes !», «arrêtez les bombardements !», «pas de guerre pour le pétrole !». Au premier jour de la guerre en Irak, un peu partout à travers les Etats-Unis, des centaines de manifestations ont eu lieu pour protester contre le déclenchement des opérations militaires par le président Bush.
L’université de Berkeley, en Californie, haut lieu de la contestation contre la guerre du Vietnam, a retrouvé son rôle de pôle de ralliement des opposants à la guerre. San Francisco, Boston, Chicago, Washington, New York, Philadelphie, etc. au total, ce sont des centaines de milliers d’Américains qui sont descendus dans les rues pour manifester à l’appel des associations pacifistes américaines qui ont coordonné leurs activités et leurs mots d’ordre par l’internet.
Si la plupart des manifestations se sont déroulées dans le calme, la tactique des manifestants, consistant à bloquer des voies d’accès ou des bâtiments, a parfois entraîné une vigoureuse riposte de la part des forces de l’ordre. A San Francisco, alors que la nuit était déjà bien entamée dans la métropole californienne, la police avait procédé à plus d’un millier d’interpellations des mouvements anti-guerre dans le quartier de la finance de San Francisco.
Manifestation à New York samedi
A New York, les pacifistes comptent manifester en nombre ce samedi. Ils ont cette fois obtenu le feu vert de la municipalité que dirige l’homme d’affaires républicain Michael Bloomberg, un proche de George W. Bush, pour défiler dans le centre de Manhattan. Le 15 février dernier, l’autorisation leur avait été refusée par le maire de New York qui avait donné pour instruction à la police de boucler complètement le secteur où se tenait le rassemblement afin d’empêcher, dans la mesure du possible, les manifestants de rejoindre celui-ci.
Certes, les opposants à la guerre demeurent minoritaires aux Etats-Unis selon tous les sondages récemment publiés. Mais par son ampleur, le mouvement qui s’est manifesté dans les rues au premier jour de la guerre a pu surprendre car au cours des mois et semaines précédentes, en dépit des doutes dont témoignaient les enquêtes d’opinion aux Etats-Unis, les opposants résolus au conflit en Irak n’avaient pas réussi à sortir d’une certaine marginalité, et étaient largement ignorés des médias américains.
L’université de Berkeley, en Californie, haut lieu de la contestation contre la guerre du Vietnam, a retrouvé son rôle de pôle de ralliement des opposants à la guerre. San Francisco, Boston, Chicago, Washington, New York, Philadelphie, etc. au total, ce sont des centaines de milliers d’Américains qui sont descendus dans les rues pour manifester à l’appel des associations pacifistes américaines qui ont coordonné leurs activités et leurs mots d’ordre par l’internet.
Si la plupart des manifestations se sont déroulées dans le calme, la tactique des manifestants, consistant à bloquer des voies d’accès ou des bâtiments, a parfois entraîné une vigoureuse riposte de la part des forces de l’ordre. A San Francisco, alors que la nuit était déjà bien entamée dans la métropole californienne, la police avait procédé à plus d’un millier d’interpellations des mouvements anti-guerre dans le quartier de la finance de San Francisco.
Manifestation à New York samedi
A New York, les pacifistes comptent manifester en nombre ce samedi. Ils ont cette fois obtenu le feu vert de la municipalité que dirige l’homme d’affaires républicain Michael Bloomberg, un proche de George W. Bush, pour défiler dans le centre de Manhattan. Le 15 février dernier, l’autorisation leur avait été refusée par le maire de New York qui avait donné pour instruction à la police de boucler complètement le secteur où se tenait le rassemblement afin d’empêcher, dans la mesure du possible, les manifestants de rejoindre celui-ci.
Certes, les opposants à la guerre demeurent minoritaires aux Etats-Unis selon tous les sondages récemment publiés. Mais par son ampleur, le mouvement qui s’est manifesté dans les rues au premier jour de la guerre a pu surprendre car au cours des mois et semaines précédentes, en dépit des doutes dont témoignaient les enquêtes d’opinion aux Etats-Unis, les opposants résolus au conflit en Irak n’avaient pas réussi à sortir d’une certaine marginalité, et étaient largement ignorés des médias américains.
par Olivier Da Lage
Article publié le 21/03/2003
