Guerre en Irak
Bagdad à portée des tirs américains
Des unités américaines sont parvenues à 48 km de Bagdad et mettent donc la capitale irakienne à portée de tirs. Toutefois l’état-major américain prévoit de rudes combats à venir et redoute le recours par une armée irakienne acculée à des armes chimiques et bactériologiques.
La progression vers Bagdad des forces américaines s’est accélérée mercredi, après le contournement de Kerbala, par une percée qui, selon le Pentagone, a amené les unités d’avant-garde à 48 km de la capitale irakienne. Le général Stanley McChrystal, membre de l’état-major américain a même pu affirmer que désormais les combats menacent clairement Bagdad et le cœur même du régime. Les divisions Bagdad et Médina de la Garde républicaine irakienne ne constitueraient plus une menace. Mais pas de triomphalisme non plus du coté de la coalition américano-britannique. Le Pentagone s’attend dans les prochains jours à de combats très durs.
Dans leur avancée vers Bagdad les forces américaines ont pris un pont sur l’Euphrate ouvrant la voie à une attaque terrestre de la ville. Un haut responsable, sur le terrain, a affirmé que Bagdad se trouvait désormais à portée de tirs. Pour parvenir jusque là, les Américains ont dû affronter la Garde républicaine irakienne. La division Bagdad composée d’unités d’élite a été, selon le commandement central américain, «détruite», c’est-à-dire que son commandement a été démantelé, une partie de ses équipements annihilés et que des prisonniers ont été faits. Les autorités irakiennes ont cependant démenti l’ampleur des succès rencontrés par la coalition au cours des dernières heures.
Les craintes américaines
La prudence reste de mise chez les responsables américains qui craignent des attaques chimiques et bactériologiques irakiennes dès lors que la situation deviendrait quasi-désespérée pour le régime irakien. D’autant plus que le président Saddam Hussein est intervenu indirectement par le biais de porte-parole ou dans des images télévisées, mercredi, pour galvaniser la résistance, promettre que l’armée irakienne ne laisserait pas les forces américano-britanniques entrer triomphantes dans Bagdad et appeler les chefs kurdes a ne pas s’allier aux «envahisseurs».
C’est pourquoi, en attendant cette nouvelle phase, terrestre, de la guerre en Irak, les bombardements intensifs de Bagdad se poursuivent inlassablement, visant le palais présidentiel et les bâtiments publics. Les raids aériens ont également continué à l’arrière de cette la ligne de front et les forces américaines ont largué, pour la première fois depuis le début des hostilités, un nouveau type de bombe à fragmentation, dites CBU-105, contre une colonne de chars irakiens. Ces bombes ont la particularité de compenser elles-mêmes les vents et autres conditions météorologiques qui pourraient modifier leur trajectoire. Les bombes a fragmentation sont fréquemment dénoncées par les organisations humanitaires pour leurs effets dévastateurs sur les populations civiles.
Motif de satisfaction pour les forces armées qui interviennent en Irak, la jeune soldate américaine, Jessica Lynch, âgée de 19 ans, capturée dimanche près de Nassiriya (sud-est) a été délivrée par une opération-commando de ses camarades. Mais un caméraman iranien qui travaillait pour la chaîne publique britannique BBC, Kaveh Golestan, lauréat du prix Pulitzer, a été tué par l'explosion d'une mine, dans le nord de l'Irak.
Dans leur avancée vers Bagdad les forces américaines ont pris un pont sur l’Euphrate ouvrant la voie à une attaque terrestre de la ville. Un haut responsable, sur le terrain, a affirmé que Bagdad se trouvait désormais à portée de tirs. Pour parvenir jusque là, les Américains ont dû affronter la Garde républicaine irakienne. La division Bagdad composée d’unités d’élite a été, selon le commandement central américain, «détruite», c’est-à-dire que son commandement a été démantelé, une partie de ses équipements annihilés et que des prisonniers ont été faits. Les autorités irakiennes ont cependant démenti l’ampleur des succès rencontrés par la coalition au cours des dernières heures.
Les craintes américaines
La prudence reste de mise chez les responsables américains qui craignent des attaques chimiques et bactériologiques irakiennes dès lors que la situation deviendrait quasi-désespérée pour le régime irakien. D’autant plus que le président Saddam Hussein est intervenu indirectement par le biais de porte-parole ou dans des images télévisées, mercredi, pour galvaniser la résistance, promettre que l’armée irakienne ne laisserait pas les forces américano-britanniques entrer triomphantes dans Bagdad et appeler les chefs kurdes a ne pas s’allier aux «envahisseurs».
C’est pourquoi, en attendant cette nouvelle phase, terrestre, de la guerre en Irak, les bombardements intensifs de Bagdad se poursuivent inlassablement, visant le palais présidentiel et les bâtiments publics. Les raids aériens ont également continué à l’arrière de cette la ligne de front et les forces américaines ont largué, pour la première fois depuis le début des hostilités, un nouveau type de bombe à fragmentation, dites CBU-105, contre une colonne de chars irakiens. Ces bombes ont la particularité de compenser elles-mêmes les vents et autres conditions météorologiques qui pourraient modifier leur trajectoire. Les bombes a fragmentation sont fréquemment dénoncées par les organisations humanitaires pour leurs effets dévastateurs sur les populations civiles.
Motif de satisfaction pour les forces armées qui interviennent en Irak, la jeune soldate américaine, Jessica Lynch, âgée de 19 ans, capturée dimanche près de Nassiriya (sud-est) a été délivrée par une opération-commando de ses camarades. Mais un caméraman iranien qui travaillait pour la chaîne publique britannique BBC, Kaveh Golestan, lauréat du prix Pulitzer, a été tué par l'explosion d'une mine, dans le nord de l'Irak.
par Francine Quentin
Article publié le 02/04/2003