Algérie
Plus de 1 000 morts dans un séisme près d'Alger
Un très violent séisme a ébranlé mercredi la capitale algérienne et les villes alentour, faisant plus d'un millier de morts et près de 5 000 blessés.
Près de douze heures après le violent séisme qui a secoué Alger et sa région, des répliques étaient toujours ressenties dans l’Algérois et en Kabylie, notamment sur l’axe routier qui relie Alger à Tizi Ouzou.
Le tremblement de terre, d’une magnitude de 6,7 degrés sur l’échelle ouverte de Richter s’est produit en début de soirée, à 19h44 heure algérienne (18h44 TU). Selon le Centre d’information sur les séismes, un institut américain, son épicentre se situait à environ 70 kilomètres à l’est de la capitale. La région la plus touchée est celle de Boumerdès, situé à 50 kilomètres à l'est de la capitale qui a subi la moitié des victimes. C'est d'ailleurs à Boumerdès que s'est rendu dès mercredi soir, le président Bouteflika. Dans la capitale même, se sont de vieux immeubles qui se sont écroulés sous le coup des secousses notamment dans les quartiers de Bab-el-Oued et de Belcourt.
La secousse a précipité dans la rue les habitants qui tentaient d’échapper à l’effondrement de leur maison. Affolés, terrorisés, ils se sont alors rués par milliers hors de leurs immeubles pour rejoindre au plus vite les jardins publics et espaces nus loin des constructions. C'est d'ailleurs là que de nombreux survivants ont passé la nuit ou bien sur les gravats de leurs anciennes habitations pour aider les secouristes à retrouver des survivants.
La France envoie des secours
Mais pour beaucoup d’autres, il était déjà trop tard. La télévision algérienne a montré des corps alignés par dizaines, recouverts de draps et de couvertures. Selon le Premier ministre Ahmed Ouyahia qui s’exprimait ce jeudi matin sur la radio RTL, «il y a encore du monde sous les décombres».
Le chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia parle de «catastrophe nationale». Une cellule de crise a été mise en place pour organiser les secours. Conseil est donné aux habitants de couper le gaz. Enfin, la radio algérienne appelle les médecins, membres du corps médical et donneurs de sang de se rendre dans les hôpitaux notamment ceux de Boumerdès.
De son côté, La France a décidé d'envoyer deux équipes de la sécurité civile, avec du matériel, a annoncé jeudi matin la présidence de la République. Selon la porte-parole de l'Élysée, Catherine Colonna, le départ de deux avions militaires Transal C-160 transportant ces deux missions de 60 personnes chacune avec des chiens, était «imminent».
Ecoutez également:
Le ministre algérien de l'Interieur Zarhouny
Le président français Jacques Chirac
Marina Mielczarek, journaliste à RFI au micro de Frédérique Genot.
Le tremblement de terre, d’une magnitude de 6,7 degrés sur l’échelle ouverte de Richter s’est produit en début de soirée, à 19h44 heure algérienne (18h44 TU). Selon le Centre d’information sur les séismes, un institut américain, son épicentre se situait à environ 70 kilomètres à l’est de la capitale. La région la plus touchée est celle de Boumerdès, situé à 50 kilomètres à l'est de la capitale qui a subi la moitié des victimes. C'est d'ailleurs à Boumerdès que s'est rendu dès mercredi soir, le président Bouteflika. Dans la capitale même, se sont de vieux immeubles qui se sont écroulés sous le coup des secousses notamment dans les quartiers de Bab-el-Oued et de Belcourt.
La secousse a précipité dans la rue les habitants qui tentaient d’échapper à l’effondrement de leur maison. Affolés, terrorisés, ils se sont alors rués par milliers hors de leurs immeubles pour rejoindre au plus vite les jardins publics et espaces nus loin des constructions. C'est d'ailleurs là que de nombreux survivants ont passé la nuit ou bien sur les gravats de leurs anciennes habitations pour aider les secouristes à retrouver des survivants.
La France envoie des secours
Mais pour beaucoup d’autres, il était déjà trop tard. La télévision algérienne a montré des corps alignés par dizaines, recouverts de draps et de couvertures. Selon le Premier ministre Ahmed Ouyahia qui s’exprimait ce jeudi matin sur la radio RTL, «il y a encore du monde sous les décombres».
Le chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia parle de «catastrophe nationale». Une cellule de crise a été mise en place pour organiser les secours. Conseil est donné aux habitants de couper le gaz. Enfin, la radio algérienne appelle les médecins, membres du corps médical et donneurs de sang de se rendre dans les hôpitaux notamment ceux de Boumerdès.
De son côté, La France a décidé d'envoyer deux équipes de la sécurité civile, avec du matériel, a annoncé jeudi matin la présidence de la République. Selon la porte-parole de l'Élysée, Catherine Colonna, le départ de deux avions militaires Transal C-160 transportant ces deux missions de 60 personnes chacune avec des chiens, était «imminent».
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Le ministre algérien de l'Interieur Zarhouny
Le président français Jacques Chirac
Marina Mielczarek, journaliste à RFI au micro de Frédérique Genot.
Article publié le 22/05/2003